La RADDHO indique, dans un communiqué, que depuis quelques temps, des mercenaires et des carriéristes sans scrupules et sans vision ne cessent de lancer des appels pour la suppression du second tour de l’élection présidentielle. Mais pour Alioune Tine et ses camarades, il s’agit là d’un projet funeste pour la démocratie sénégalaise et ouvert sur l’aventure vers l’inconnu.
Que le président de la République le tienne pour dit. La Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme (RADDHO)ne veut pas de la suppression du second tour et demande au gardien de la constitution de se prononcer publiquement pour son maintien. « La RADDHO invite le chef de l’Etat, Me Abdoulaye Wade, à mettre immédiatement un terme à ce débat en se prononçant publiquement contre une révision déconsolidante de notre Constitution qui exposerait le Sénégal dans la tourmente et l’incertitude », lit-on dans le communiqué. En effet précisent Alioune Tine et ses camarades, « Depuis quelques temps, des mercenaires et des carriéristes sans scrupules et sans vision ne cessent de lancer des appels pour la suppression du second tour de l’élection présidentielle ». « Il s’agit là d’un projet funeste pour la démocratie sénégalaise et ouvert sur l’aventure vers l’inconnu », ont-ils dit.
Pour éviter qu’on franchisse le « Rubicon de la régression démocratique en assénant un coup mortel à un acquis fondamental de la démocratie sénégalaise », la RADDHO appelle les organisations démocratiques et les citoyens à la mobilisation générale.
Il faut rappeler que le débat sur le maintien ou non de la suppression du second tour a été relancé la semaine dernière avec la sortie de l’économiste Moubarack Lô se prononçant pour sa suppression.
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