Me Wade n'a en face de lui que des candidats amateurs pour la présidentielle de 2012. C'est son ministre conseiller Lamine Bâ qui le dit. Il était le conférencier du jour d'un dîner-débat autour du thème : « La place de la jeunesse pour la réélection du candidat de l'Asd avec la section féminine de l'Ujtl », sous la houlette de Ndèye Fatou Thiam.
Aucun candidat ne pourra donner du fil à retordre à Me Abdoulaye Wade lors de la présidentielle de 2012. En tout cas, c'est la conviction de Lamine Bâ, ministre conseiller au Palais de la république. La candidature du Président de la république était au cœur d'un dîner-débat organisé par la section féminine de l'Union des jeunesses travaillistes libérales (Ujtl).
Conférencier du jour, M. Bâ affirme que « Wade n'a que des candidats amateurs face à lui ». "Polémiste à souhait" le temps d'une soirée, le collaborateur du Président Wade souligne : « Ne pas réélire Wade serait synonyme de retour au moyen âge ».
Ainsi, à l'opposition et aux mouvements citoyens, l'ancien ministre de la coopération internationale assène : « Pour prendre le pouvoir démocratiquement, il faut faire ce que nous avons fait démocratiquement dans l'opposition pendant vingt-quatre ans ».
Très sec à l'endroit de ces derniers, le candidat de "Beug begou askan wi" lors des dernières locales à la mairie des Parcelles Assainies déclare : « Ce ne sont pas des mécontents qui, en ce laps de temps, prendront le pouvoir des mains du Parti démocratique sénégalais et de ses alliés »
Et de poursuivre : « Personne ne connaît mieux que Wade les difficultés des Sénégalais pour avoir été pendant des décennies, au contact des villages les plus reculés du pays ». Sous ce rapport, le conférencier choisi par la bande à Ndèye Fatou Thiam, présidente de la commission féminine de l'Ujtl, confie que durant ce temps-là, dans l'opposition, « Wade a subi toutes sortes de violences de la part du régime de Senghor, puis d'Abdou Diouf ».
Malgré tout, il a juré « de ne pas prendre le pouvoir s'il devait marcher sur des cadavres ».
À sa suite, le ministre de la Jeunesse, des Sports et des Loisirs, Mamadou Lamine Keïta, ajoute que « la différence entre Wade et les autres candidats c'est qu'il est le meilleur ».
Le patron de la jeunesse libérale demeure convaincu que pour continuer sur cette voie de l'émergence, il faudrait nécessairement réélire Wade en tant que facteur de stabilité gage d'un développement durable.
La section féminine de l'Ujtl, qui s'est félicitée de l'adoption définitive de la loi sur la parité absolue, a promis en guise de reconnaissance, de « réélire leur mentor en 2012 ».
Selon Ndèye Fatou Thiam, « c'est aux militantes de ne pas décevoir la confiance que Me Wade a placée en elles ». Elle ajoute : « Notre devoir est maintenant de travailler d'arrache-pied pour sa réélection dès le premier tour de la présidentielle de 2012 ».
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