Le nouveau ministre délégué à l'énergie, Ibrahima Sarr, risque de devenir un faire-valoir. Comme dans la gestion de l'Anoci où Abdoulaye Baldé est responsable en premier chef des contrats signés, Ibrahima Sarr sera sans doute celui qui sera engagé juridiquement par les marchés passés dans le secteur. Et il y a de gros enjeux en perspective : contrat du gaz avec la Sar, contrats de fournitures de fuel, centrales électriques à négocier. Bref, ce secteur qui draine de l'argent cash et liquide est devenu l'objet de toutes les convoitises depuis quelque temps. Au point qu'il faut désormais un ministre d'Etat et un ministre délégué pour le gérer. Mais en réalité, ll aura un seul et unique patron, Karim Wade. Ibrahima Sarr sera un numéro 2 virtuel.
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