Cette morosité économique, Cheikh Lô, un jeune militant du Parti socialiste, l’incombe tout simplement au pouvoir libéral. Brandissant une miche de pain et ayant par devers soi un sac de riz vide où sont accrochés les emballages de divers produits de consommation courante, il sort de sa poche un papier carré. C’est un carton rouge, d’un rouge vif (comme pour marquer l’intensité de la sanction) qu’il balance au président Wade.
Sur l’estrade, les secrétaires généraux de mouvements jeunes des partis du Fss, eux, ne se font pas prier pour dire au gouvernement que le peuple a faim. Ousmane de l’Alliance Jëf-Jël appelle les populations à veiller sur leurs intérêts, tandis que Mbaye Dione (Afp) invite celles-ci à aller « faire sortir Goorgi du Palais ».
Quant à Barthelemy Dias, il a mesuré l’ampleur de la crise économique en la comparant à celle en cours dans les pays de la Cedeao. Selon lui, la vie au Sénégal est « 25% plus chère dans notre pays que chez nos voisins de l’Afrique de l’Ouest » (sic).
AS/FC
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