Leeral Askanwi sur la déclaration d’Idrissa Seck : « Le Sénégal en a marre de ces combines insipides »

Les réactions d’indignation continue après la sortie de l’ancien premier ministre sur les ondes de Rfi. Et le dernier en date est celle du mouvement Leeral Askanwi. « Leeral Askanwi s’indigne de la déclaration dangereuse d’Idrissa Seck qui tente de rééditer en perspective de 2012 le coup de 2007: divertir le peuple et tromper l’opposition pour le succès de Wade. En encensant Wade père et en diabolisant Wade fils, l’ancien Premier Ministre ne fait qu’inscrire dans sa logique à lui de succéder  à Wade », lit-on dans le communiqué reçu à la rédaction par courriel. Qui précise que « le peuple a déjà fini de se faire une religion sur ces soi – disant père et fils spirituels : des adeptes du jeu et des as de la tortuosité ». « Le Sénégal en a marre de ces combines insipides au moment ou le peuple crie famine, pénurie et cherté des denrées, et secours plongé dans les inondations et subissant de plein fouet les délestages », poursuit le document. A cet effet Omar Faye et ses camarades invitent la classe politique et la société civile à rester vigilantes pour éviter de tomber dans le piège.

En ce qui concerne les relations entre le chef de l’Etat et le Premier ministre, « la messe est déjà dite », selon Leeral Askanwi. « Wade ne voulant plus le voir en photo est entrain de mettre tous les éléments et à toutes les conditions en place pour le départ immédiat de Souleymane Ndéné Ndiaye de la Primature. Les développements récents le démontrent à suffisance : toutes les sorties du premier ministre sont suivis de désaveux du Président », explique le texte. Qui souligne que « le chef du gouvernement risque de payer pour les pots cassés engrangés dans la diligence de dossiers sensibles notamment la licence de la TFM, le conflit Jean Lefebre/ Etat du Sénégal mais surtout sa belle image auprès de l’opposition et de l’opinion ». Autant de réussites qui de l’avis de Omar Faye et ses camarades, « portent ombrage au fils du Wade et qui ont suscité la jalousie au plus haut sommet de l’Etat et du parti libéral ».  « Si le chef de l’Etat a opté pour la mise à prix de la tête de son premier Ministre, c’est parce cela constitue une des conditions de la réussite du projet de succession monarchique », conclut le texte.