Politique
Les Confidences de Wade sur le « cas » Idy « Juridiquement rien ne peut s’opposer à sa candidature à la présidentielle »
À mesure que les supputations se multiplient sur de supposées manœuvres de rapprochement entre le président de la République et son ancien Premier ministre, des confidences nous parviennent sur l’état d’esprit de Me Wade lui-même vis-à-vis du maire de Thiès. Ainsi, selon des bruits de couloirs du palais, le maître de céans est conscient que « juridiquement» rien ne peut s’opposer à la candidature de Idy à la prochaine présidentielle. Mais malgré les « menaces » que ferait peser Idrissa Seck sur son électorat, Wade est « sûr » de se succéder à lui-même en 2007. Malgré les démentis des « fedayins » de Wade et les cris de guerre des ultras du Pds, la « menace Idy » existe bel et bien pour la formation du président de la République. Ainsi, selon certaines sources au palais, Me Wade qui est actuellement en vacances, suit « de très près » la situation. Il aurait même livré ses impressions sur les scénarii qui pourraient se poser devant lui en cas d’échec des « négociations » entre lui et l’édile de la capitale du rail. A propos de la candidature de Idy, il aurait reconnu que juridiquement, rien ne peut s’opposer à ce que le maire de Thiès brigue la magistrature suprême. « Il n’a pas été condamné par la justice et, en plus, il a déjà bénéficié d’un non-lieu partiel », nous explique une de nos sources. Laquelle, se faisant toujours l’écho des confidences de Wade, ajoute : « Pour ce qui est de l’élection présidentielle, Idrissa Seck peut bien nous poser des problèmes en cas de second tour qui nécessitera un report de voix ». Le casse-tête du parti présidentiel serait d’autant plus grand que le maire de Thiès va inéluctablement mordre sur l’électorat libéral lors de législatives comme l’aurait explicitement reconnu le président de la République. Toutefois, nos interlocuteurs s’empressent de souligner la « l’assurance et la sérénité du Président ». Car, selon leur propre argumentaire, le couplage des élections va atténuer les risques de vote sanction que font planer certains militants libéraux mécontents des renouvellements des structures de leur parti. Et comme pour rassurer ses collaborateurs, Me Wade leur aurait dit que « rien » ne peut s’opposer à sa victoire au soir du 25 février 2007.
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