Alors que de nombreux observateurs s’interrogent sur la pertinence de la nouvelle configuration du gouvernement et des nombreux remaniements ministériels opérés par le président Abdoulaye Wade, le ministre de la Communication , qui en plus de ses anciennes charges, a en prime les Télécommunications et la Poste, a apporté une réponse à la mesure de ces appréhensions.
Le ministre de la Communication, des Télécommunications, a apporté la réponse qu’il fallait aux détracteurs au « management gouvernemental » du président Abdoulaye Wade. Notamment les remaniements ministériels et l’entrée en force de la gent féminine dans la nouvelle équipe du Premier ministre Souleymane Ndéné Ndiaye.
« Avec les mutations notées au niveau international, tout dirigeant doit être flexible pour pouvoir adapter sa politique aux exigences de développement », justifie le porte-parole du gouvernement. De l’avis du maire de Kédougou, ceux qui critiquent les multiples remaniements du gouvernement n’ont pas compris grand-chose de la marche. Mieux, le ministre de la Communication et des Télécommunications, reconnaît que critiquer les remaniements ministériels, « c’est avoir une compréhension très réduite du management gouvernemental ».
A l’en croire, dans ce monde « en perpétuelle mutation », « il faut être flexible ». Et c’est la meilleure manière de s’adapter aux exigences du monde qui va très vite. « Pour diriger un pays et se soucier des préoccupations des populations, le président de la République se doit de remanier souvent le gouvernement pour soutenir sa politique ». Ce qui lui fait dire que si le président Abdoulaye Wade a senti la nécessité de remanier le gouvernement du Premier ministre Souleymane Ndéné Ndiaye, c’est pour soutenir sa politique de développement.
Quid de l’entrée en force des femmes dans l’attelage gouvernemental. Dans ce registre, le porte-parole du gouvernement met en exergue la volonté du chef de l’Etat de promouvoir le Genre. « L’entrée massive des femmes dans le gouvernement est une suite logique des décisions importantes prises par le chef de l’Etat , qui a donné un signal fort en coptant 12 femmes », explique M. Guirassy. Qui poursuit : « C’est assez important, parce que ce sont les Sénégalais qui ont voté la parité. Et écarter les femmes dans le processus de développement, c’est le retarder. Et les y associer, c’est booster le développement. »
Sur les 41 membres du gouvernement, 12 sont des femmes. A côté de Oumou Khaïry Guèye Seck, Ndèye Khady Diop et Thèrèse Coumba Diop, qui ont été reconduites, Innocence Ntap réintègre le gouvernement comme ministre du Travail et des organisations professionnelles. Awa Ndiaye fait aussi son retour au poste de ministre, en charge du Genre et des relations avec les associations féminines africaines et étrangères. Quant à Aminata Lô, elle occupe le fauteuil de ministre chargée des Relations avec les institutions. Là où Seynabou Ly Mbacké, est à l'Entreprenariat féminin et la Micro-finance. Khady Mbow et Fatou Blondin Ndiaye, sont respectivement ministre de l’Hygiène Publique et du Cadre de vie et ministre chargée des Technologies de l'Information.
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