La déclaration du FNDD condamne les propos du président d’un pays "qui au lieu d’accomplir un devoir de solidarité envers un peuple voisin faisant face à une atteinte à sa liberté, s’implique dans des affaires familiales étroites et connues de tous".
Avec de tels propos, le président sénégalais est accusé "de piétiner la légalité par une ingérence provocante dans les affaires d’un peuple qui déploie tous les efforts en vue de mettre fin à un régime d’exception".
Le président sénégalais a notamment déclaré que le nouvel homme fort de Nouakchott, le général Mohamed Ould Abdel Aziz, est disposé à organiser des élections permettant un choix libre aux Mauritaniens.
Il s’est prononcé contre d’éventuelles sanctions qui ne touchent que les populations et restent sans aucune incidence sur les officiels.
Le 6 août 2008, rappelle-t-on, une junte dirigée par le général Mohamed Ould Abdel Aziz, a renversé le régime de Sidi Ould Cheikh Abdallahi.
Le Front National pour la Défense de la Démocratie (FNDD) est composé de l’Alliance Populaire Progressiste (APP), de l’Union des Forces de Progrès (UFP), du Pacte National pour le Développement et la Démocratie (PNDD-ADHIL), de Tawassoul (mouvance islamiste modérée) et du Parti pour l’Egalité et la Justice.
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