Après la sortie de l’actuel maire Rufisque Ndiawar interpellant la Justice sur les lenteurs dans le traitement du dossier des ossements humains découverts à l’intérieur de la mairie de Rufisque il y a deux ans, Mbaye Jacques Diop, son prédécesseur au poste et par ailleurs président du Craes se sentant certainement visé lui a servi une réponse du berger à la bergère. « Mon père n’était pas garabu-garabu », a-t-il déclaré. "Cela tout Rufisque le connaît", enchaîne-t-il. Avant d’ajouter : "nous sommes dans un pays où la police fait son enquête et la justice rend la justice". Par conséquent, Me Mbaye Jacques Diop, qui a sa base politique à Rufisque, à une trentaine de kilomètres de Dakar se dit « nullement concerné par cette affaire ».
Pour rappel, Ndiawar Touré, qui est en adversité politique avec Me Mbaye Jacques Diop, a animé un point de presse hier. « Plus de deux ans après, nous faisons l’objet de pressantes sollicitations de la part du bureau municipal, des vice-présidents, des différentes commissions techniques de la ville et particulièrement d’honnêtes citoyens qui voudraient être fixés sur les résultats de l’enquête. Puisque l’histoire retiendra que c’est sous notre magistère qu’a eu lieu cette découverte macabre, il est donc impérieux pour nous que cette affaire soit tirée au clair et les responsabilités situées », avait-il déclaré. Non sans révéler avoir écrit au procureur de la République une correspondance qui est restée sans suite. « Pourquoi le Procureur ne m’écrit pas comme il l’a fait avec l’Ondh ? ». Avant d’avertir les autorités : « cette affaire, on ne va pas la lâcher. Si nous n’avons pas de satisfaction, nous allons saisir les instances internationales, parce que ce ne sont pas des moutons, mais des êtres humains qui ont été découverts. Mais nous avons confiance en la Justice ».
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