NETTALI - Le Président Wade n’a pas tout à fait effacé l’ardoise des contentieux qui l’oppose à son ancien Premier ministre, présentement Président de l’Assemblée nationale, Macky Sall. Dans le portrait que Jeune Afrique trace à Karim Wade, dans sa dernière livraison, il revient à la charge pour disqualifier Macky Sall de la succession. Me Wade reste sur sa position initiale : Macky Sall a commis des erreurs parce que « très mal entouré ».« Macky Sall est un faible de caractère très mal entouré. Autour de lui, des personnes l’ont poussé à convoquer Karim de la sorte », confie en effet le Président Wade à Jeune Afrique. Selon le chef de l’Etat qui est revenu sur des critiques déjà émises, « Macky Sall n’a pas respecté la procédure. Quand l’Assemblée nationale veut entendre un membre du gouvernement ou de la Présidence, elle doit avant en faire la requête auprès du Premier ministre ou du chef de l’Etat ». Et d’ajouter : « et puis, nous sommes suffisamment proches afin qu’il me passe un coup de fil pour m’en avertir », ajoute le Président Wade. La sentence suit immédiatement : « il a commis une erreur et m’a prouvé une chose : ce n’est pas un homme d’Etat… ».
Jeune Afrique est d’ailleurs convaincu que « l’ancien directeur de campagne du chef d l’Etat a perdu sa (Me Wade) confiance, comme Idrissa Seck avant lui. Ce, malgré la médiation menée par le nouveau Khalife général des Mourides, Serigne Mouhamadou Bara Mbacké.
Contacté par Jeune Afrique, Macky Sall n’a pas souhaité s’exprimer, précise l’hebdomadaire parisien. Quant au leader du Parti de l’indépendance et du travail (Pit) interrogé par le même journal, le problème, c’est le chef de l’Etat lui-même : « Depuis qu’Abdoulaye Wade esr là, tous ses seconds ont connu le même sort. Ousmane Ngom au profit d’Idrissa Seck, puis Idrissa Seck au profit de Macky Sall, qui, lui aussi, a été finalement évincé ».
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