Après l’hebdomadaire parisien Jeune Afrique qui a annoncé dans sa dernière livraison, la sortie d’un nouveau livre du journaliste Abdou Latif Coulibaly , c’est au tour de la Radio futur média (Rfm) de lever le premier voile sur le contenu d’« Une démocratie piégée par ses élites ». Edité par « Harmattan », l’ouvrage qui sera mis sur le marché dès lundi prochain, 6 novembre 2006, consacre de larges passages sur les transhumants.
C’est ainsi que le journaliste-écrivain, par ailleurs directeur de l’Institut supérieur des sciences de l’information et de la communication (Issic) revient sur des confidences que l’ex-socialiste, Abdoulaye Matar Diop lui a faites avant l’alternance sur Me Ousmane Ngom. Ce dernier, à en croire Abdou Latif Coulibaly, avait eu à proposer à Abdou Diouf, alors Président de la République, de faire réactiver le dossier de l’assassinat de Me Sèye. Ce, dans le dessein, de maîtriser le candidat à la Présidentielle 2000 qu’était Abdoulaye Wade. Me Ousmane Ngom, actule ministre de l’Intérieur était à l’époque allié au Parti socialiste (Ps) contre le Parti démocratique sénégalais (Pds). Le journaliste, rapportant des confidences faites, révèle que Diouf avait refusé de suivre Me Ousmane Ngom. Abdou Latif Coulibaly consacre aussi de bons passages de son livre à l’actuelle ministre de la Femme, de la Famille et du Développement social, Mme Aïda Mbodj qui avait qualifié Wade de « Fantomas », allusion faite au personnage d’un film des années 70 qui avait le crâne rasé. Le ministre de l’Economie maritime, Djibo Leyti Kâ, secrétaire général de l’Union pour le renouveau démocratique (Urd) est également cité par Latif Coulibaly. Djibo Kâ avait qualifié le Président Wade alors opposant, d’immature et d’aventurier politique à qui il ne fallait surtout pas confier le pouvoir. Le cas de l’actuel ministre de l’Habitat, Assane Diagne a aussi intéressé le journaliste-écrivain qui n’a pas manqué de relever que ce dernier avait eu à publier un ouvrage-hommage à la gloire d’Abdou Diouf. La presse n’a pas été laissé en marge puisqu’elle a entre autres défauts de ne pas aller au fond des choses, ne respecte pas toujours les règles d’éthique et de déontologie qui gouvernent la profession de journaliste alors que la corruption y est bien réelle.
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