Le ministre, chef de cabinet du président de la République, Pape Samba Mboup, est sorti du mutisme qu’il a observé depuis quelque temps. Il a dit tout haut ce que tout le monde pense tout bas. Au regard de tout ce qui se dit et s’écrit, le parti est fragilisé et prête le flanc à tous les périls. Le Pds est dans une léthargie qui ne lui ressemble guère. Il a été toujours proactif et voilà qu’il s’embourbe dans des contradictions articulées autour d’intérêts particuliers au détriment de l’unité organique du parti. Pour Pape Samba Mboup, une juxtaposition d’intérêts particuliers est en train de prendre le dessus sur l’intérêt général. Ce qui s’explique, selon lui par des querelles de positionnement, des tensions tournées vers l’après-Wade plutôt que vers la gestion du présent. Des frustrations de nombreux militants coupés de leur leader par la faute de certains responsables locaux. Des militants historiques et compétents qui sont victimes d’ostracisme. Pour booster le Pds, il estime que le parti doit accepter en son sein la génération du concret, que le Pds ne peut pas ignorer. Car la génération du concret, constitue selon lui, une force vive du pays et est présente partout. La génération du concret qui a naturellement sa place dans le parti et dans le pays, pourrait constituer, selon Pape Samba Mboup, un courant, à l’instar d’autres sensibilités qui pourraient exister dans le Pds. Entre autres solutions proposées par le ministre chef de cabinet du président de la République, une réconciliation de la famille libérale et le retour de tous les militants authentiques, qui pour une raison ou une autre, avaient quitté le navire.
« Il y a un déficit de communication sur les réalisations physiques et matérielles du chef de l’Etat »
Le ministre, chef de cabinet du président de la République estime que c’est malheureux que du seul fait d’un grave déficit de communication, le plus grand nombre soit dans l’ignorance des heureuses initiatives ainsi que des réalisations physiques et matérielles du chef de l’Etat. Il est impérieux que l’on dégage une véritable pédagogie de communication pour rendre davantage visibles et intelligibles les actes que posent le président de la République et le gouvernement, a laissé entendre le ministre chef de cabinet. Il est également revenu sur la crise alimentaire. Et est d’accord qu’elle n’est pas spécifiquement sénégalaise. Elle est mondiale. Et touche tous les pays industrialisés comme les pays en développement. Actuellement, explique-t-il, le baril de pétrole est à 120 dollars. En un an, le prix du brut a doublé. Et tout cela est imputable aux spéculations des puissances financières internationales qui gouvernent le monde au-dessus des frontières et des Etats. Pour Pape Samba Mboup, grâce à l’option stratégique à l’actif du gouvernement, le Sénégal a pu contenir le marasme. Pour lui, on ne peut pas parler de famine, contrairement à d’autres pays où l’on trouve difficilement ou pas du tout les denrées de première nécessité.
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