La gestion des fonds politiques au moment de sa toute puissance au sommet de l'Etat expliquerait, en partie, l'origine de la fortune prêtée à l'ancien Premier ministre, Idrissa Seck. C'est, en tout cas, l’aveu que le maire de Thiès a fait, dimanche, sur les ondes de la Rfm où il était l'invité de l'émission Grand jury.
L'ex-Premier ministre, Idrissa Seck, continue de garder jalousement le mystère sur la provenance de sa fortune. Invité, dimanche, de l'émission Grand Jury sur la Rfm et répondant à une question relative à l'origine de sa fortune, le maire de Thiès s'est contenté de retourner la question à son interlocuteur lui demandant d'où est-ce-que lui, aussi, tire ses ressources ? Avant de consentir à lever un coin du voile sur sa richesse qui intrigue plus d'un. Pour éclairer la lanterne des Sénégalais sur cette question, Idrissa Seck rappelle qu'il a eu à travailler avant d'accéder aux responsabilités qui ont été les siennes durant les quatre premières années de l'alternance. Seulement, avoue l'ex-pensionnaire de Rebeuss, les fonds politiques dont il avait la gestion, lui ont permis d'assurer ses arrières. Le président de la République met à mon entière disposition les fonds politiques et me demande d'en user sur le plan politique, pourquoi je m'en priverai ?, s'interroge Idrissa Seck. Enfonçant le clou, l'ancien-Premier ministre poursuit. Et se référant à son code tiré des textes sacrés, l'ancien Premier ministre confie avoir redistribué ces fonds aux ayants droit.
Cependant, d'après le maire de Thiès, ce partage du n'a pas fait que le bonheur des nécessiteux, le président Abdoulaye Wade tout comme d'autres autorités de la République en ont largement bénéficié. Et, selon Idrissa Seck, les preuves du mouvement des fonds politiques existent, renseigne l'ex-collaborateur de Wade, dès que le président de la République exigera des renseignements sur l'utilisation de ces fonds, assure Idrissa Seck.
Quid de l'argent des chantiers de Thiès qui a valu à l'ancien numéro 2 du Parti démocratique sénégalais un séjour carcéral ? Expliquant les mouvements des fonds relatifs aux chantiers de Thiès, l'ex-Premier ministre s'est voulu catégorique sur cette question, en réitérant que jusqu'à l'extinction du soleil, pas un seul centime détourné ne pourra lui être imputé.
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