Yoro Fall, nouveau candidat déclaré indépendant, a fait sienne cette théorie. Il a convié la presse pour annoncer officiellement son intention de briguer les suffrages de ses concitoyens pour l’élection présidentielle de 2012. Parti d’un diagnostic des maux du pays, il propose une large coalition nationale contre le sous-développement. De retour au pays après de bons et loyaux services comme fonctionnaire international, Yoro Fall a trouvé un Sénégal « nouveau », caractérisé par « sept plaies qui freinent son développement ».
Ces « plaies » ont pour noms : le chômage des jeunes et le sous-emploi, très souvent même le contre-emploi ; l’insécurité humaine ; la pauvreté, la précarité et l’extrême pauvreté ; la marginalisation ; l’exclusion et la réclusion ; l’arriération de l’agriculture et la dépendance alimentaire ; l’insouciance écologique et la dilapidation.
Une note d’espoir se dégage de son diagnostic car « il existe encore des forces sociales nouvelles capables de panser ces plaies et combattre le sous-développement ».
Pour ce faire, il faut, selon lui, impérativement « une union nationale ». Parlant de notre identité nationale, il a indiqué que « le Sénégal moderne a été l’œuvre d’illustres hommes dont la vie, l’œuvre, la pensée et l’action ont façonné notre Etat et éduqué notre peuple. » Pour le candidat, « il serait souhaitable de faire revivre la pensée, la stature éminente et la largeur de vue d’illustres Sénégalais. Citant Senghor, Mamadou Dia, Cheikh Anta Diop, etc. Yoro Fall a fait noter qu’ils ne se sont « jamais opposés les uns aux autres pour savoir qui devait être servi, qui devait se servir en premier mais plutôt, pour savoir comment mieux servir le pays, sans haine, sans injures, sans acrimonie, en toute équanimité, dans le respect et l’estime réciproques ». Yoro Fall n’en est pas à son premier coup d’essai. Il a déjà été candidat à la candidature en 2007. Sa candidature avait été rejetée par le Conseil constitutionnel pour insuffisance de signatures.
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