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Politique

RÉSULTATS DE L’ETUDE SUR L'ECOUTE DES SENEGALAIS COMMANDITÉE PAR REWMI « LES HOMMES POLITIQUES SONT D’ÉTERNELS CONTESTATAIRES, OPPORTUNISTES, DÉMAGOGUES, SANS CONVICTIONS SOLIDES ET ÉLOIGNÉS DU PEUPLE»

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RÉSULTATS DE L’ETUDE SUR L'ECOUTE DES SENEGALAIS COMMANDITÉE PAR REWMI « LES HOMMES POLITIQUES SONT D’ÉTERNELS CONTESTATAIRES, OPPORTUNISTES, DÉMAGOGUES, SANS CONVICTIONS SOLIDES ET ÉLOIGNÉS DU PEUPLE»
Longtemps annoncée par Idrissa Seck, l’ étude appelée document d’écoute des préoccupations des Sénégalais est désormais officiellement rendue publique. Elle est issue, signale t-on dans ledit document, des résultats de trois sources de travail différentes. Des visites sur le terrain effectuées par Idrissa Seck, des missions politiques des responsables de Rewmi, des études qualitatives et quantitatives faites par un cabinet spécialisé. Les résultats de cette étude donnent des indications très intéressantes sur l’idée que les Sénégalais, de façon générale, se font des politiques qui les gouvernent ou qui aspirent à les gouverner. Mais aussi le document a l’avantage de montrer le profil que le Sénégalais de base se fait du leader politique idéal.

A en croire toujours l’étude, les Sénégalais perçoivent les politiques comme « des gens qui s’opposent en permanence » et qui « ne se mobilisent que pour leur propre compte ». Ils s’entendent à « faire des fausses promesses à l‘approche des élections ». Ils « ne sont pas à l’écoute des populations » et leur opportunisme les amène à passer avec facilité d’un camp à l’autre. Les cadres pensent que les politiques sont incapables de régler les problèmes et qu’il faut nommer des personnes compétentes aux postes de décisions. Dans le même document on peut relever que pour les Sénégalais, le leader idéal présente le profil suivant : C’est un « homme d’État de premier plan avec une expérience validée » de la gestion publique . Un homme qui a fait « des résultats concrets » dans l’exercice du pouvoir. Quelqu’un qui, non seulement, a « une vision claire et un programme convaincant » mais qui « sait communiquer ». Il a la « réputation d’intégrité et de rigueur morale » . Il est « entouré d’hommes perçus comme compétents, travailleurs et dévoués à l’intérêt général » en lieu et place de l’intérêt particulier . Il est « porté par un parti fort et discipliné » . Et il est « à l’écoute, est proche des gens et pratique la concertation ». En outre , il ressort de ce document que « la santé apparaît, juste devant le chômage et la vie chère, comme la préoccupation prioritaire » des populations. Pour les urbains comme pour les ruraux, les soins et les médicaments coûtent cher. Le monde rural fait face à un manque chronique de médicaments, de postes de santé, d’ambulances et de personnel soignant. Les populations de cette zone souhaitent un contrôle plus strict des médicaments. Il est connu que la concentration à Dakar du personnel de ce secteur se fait au détriment de l’intérieur du Sénégal. L’initiative de Bamako, avec les soins de santé primaire, connaît donc des ratés. Le chômage des diplômés est douloureusement vécu par les étudiants. L’insertion des jeunes pose problème. Le thème de l’éducation constitue une préoccupation majeure depuis très longtemps dans le pays. Dans cette étude, les populations dénoncent la « dégradation de la qualité de l’enseignement » révélée par le niveau des élèves et des enseignants, les nombreuses grèves, le manque de matériel et de personnel, particulièrement dans le monde rural. La qualité de l’enseignement, notamment public, jugée très insuffisante, aggrave la situation des ménages qui éprouvent le besoin d’inscrire leurs enfants dans des écoles privées.

DESEQUILIBRE DANS LE SECTEUR DES INFRASTRUCTURES

Pour le volet infrastructures, l’étude révèle que « les populations demandent des pistes et des routes de campagne ». Les « routes sont dans un mauvais état » et l’État ne s’intéresserait « qu’à ce qui est visible ». A Dakar, « les routes secondaires sont en mauvais état, faute d’entretien ». Les infrastructures de formation populaire sont exigées l’intérieur du pays. Il s’agit de « foyers de jeunes, centres d’apprentissage, centres féminins. » Quant aux femmes, elles sont nombreuses à demander le « financement de leurs projets et une assistance dans leur management ».



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