Le Président du conseil de surveillance de l’Agence de l’organisation de la conférence islamique (Anoci) déroule son plan en direction du…Sommet. Karim Wade vient en effet de déposer une demande de reconnaissance légale du Mouvement « Génération du concret ». Le fils du Président Wade a même obtenu un récépissé comme l’a révélé L’As dans son édition de ce mercedi, citant un de ses proches de Karim Wade, Cheikh Diallo.
Par Nettali
Qu’est-ce qui fait courir Karim Meïssa Wade ? Le poste de Présidence de la République encore occupé par son père ou alors le seul Sommet de l’Organisation de la conférence islamique (Anoci) ? Le mystère demeure toujours. Mais Karim Wade ne manque pas d’envoyer des signaux qui peuvent faire croire qu’il ne veut pas laisser la place à d’autres. Selon le journal l’As qui le révèle, c’est Thierno Diallo, chargé de mission auprès du directeur exécutif de l’Anoci, Abdoulaye Baldé qui a déposé le dossier de reconnaissance de la « Génération du concret au ministère de l’Intérieur ». Un récépissé lui a été remis et Karim Wade a été porté légalement à la tête du mouvement "Génération du concret". l’As ne manue pas de s’interroger sur le statut de ce mouvement. S’agit-il d’un parti politique en gestation ou d’un simple mouvement ?
En tout cas, qualifiées de simples rumeurs, les ambitions politiques de Karim Meïssa Wade se précisent de plus en plus. De sources dignes de foi, le Président de l’Anoci utilise les mêmes méthodes que l’ancien Premier ministre Idrissa Seck. En effet, c’est lorsqu’il a été nommé directeur de cabinet au lendemain de l’alternance que l’actuel leader de Rewmi a commencé à tisser sa toile, rencontrant directement les personnes qui l’intéressent en audience presque clandestine. « Karim Wade utilise les mêmes méthodes. Il pratique le réseautage. Il a d’ailleurs presque fini », nous dit une source qui a pratiqué l’homme.
Dans une interview accordée avant-hier mardi au journal Le populaire, le professeur Abdoulaye Bathily déclarait : « Ce n’est pas une rumeur, nous avons des informations précises. Je crois que c’est de la folie politique pour un Abdoulaye Wade arrivé au pouvoir dans les conditions démocratiques que l’on sait. Je crois que ce garçon-là lui-même doit se ressaisir. Son nom commence à être prononcé dans les meetings… Dans le Sénégal de 2007, penser qu’un Abdoulaye Wade, venu au pouvoir en 2000, dans les conditions démocratiques que l’on sait, que ce même Abdoulaye Wade veuille installer son fils, comme son successeur. Je dis que c’est de la folie politique. Les Sénégalais ne peuvent pas être d’accord avec ça. S’il le fait, les conséquences seront catastrophiques pour lui et pour cet enfant-là. Je crois que ce garçon-là doit se ressaisir ».
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