Sorti de prison, il y a, à peine deux mois, l’ancien ministre de l’Habitat et du Patrimoine bâti ne connaît pas de répit. Sa maison est en permanence envahie par de fidèles militants. Hier encore, son domicile a été le point de convergence de militants libéraux venus de Kaolack. Pour lui exprimer leur soutien. En marge de cette rencontre, Salif Bâ a confié ceci à la presse : « Même en prison, le Pds enregistrait des militants grâce à moi. Je suis incontournable à Kaolack» C’est dans une atmosphère détendue et fraternelle que l’ancien ministre de l’Habitat, de la Construction et du Patrimoine bâti a reçu, hier, de nombreux militants pour la plupart des femmes, venus de son Saloum natal.
Serein et le sourire aux lèvres, Salif Bâ et ses frères libéraux de Kaolack ont planché, pendant plusieurs tours d’horloge, sur la vie du Pds dans la capitale arachidière. Non sans s’enquérir des dispositifs déjà mis en place pour réserver au prédécesseur de celui qui est désormais surnommé « le lion du Saloum », un accueil triomphal, unique dans les annales politiques non pas seulement du « saloum », mais de tout le pays. En marge de la rencontre, l’ancien ministre s’est confié à la presse en ces termes : « L’événement du samedi prochain à Kaolack aura une dimension nationale. Il ne s’agira pas seulement de rencontrer les militants des trois départements de Kaolack, Nioro et Kaffrine. Des militants et sympathisants viendront de Touba, de Thiès, de Kébémer et d’ailleurs. Ce sera un événement national organisé par les frères libéraux du Saloum. Je suis d’autant plus fier que même en prison, mon parti, le Pds, enregistrait des adhérents grâce à moi. Je suis incontournable à Kaolack ». Ceci, reconnaît l’ancien ministre, grâce au vaste mouvement de sympathie qui ne cesse de grandir autour de sa personne. Mamadou Gackou, responsable libéral et non moins n°2 de Salif Bâ à Kaolack, embouche la même trompette. Pour lui, l’ancien ministre de la Construction, de l’Habitat et du Patrimoine bâti est incontournable dans le Saloum. « C’est un responsable politique intègre que des milliers de militants ont aujourd’hui rejoint au Pds. Pendant ses six mois d’absence (son séjour carcéral, ndlr), nous n’avons pas senti le vide ; eu égard aux nombreuses adhésions que le parti enregistrait grâce à sa seule personne. Et si notre parti veut gagner les prochaines élections à Kaolack, il ne peut compter que sur Salif Bâ ».
Pour sa part, la présidente du Collectif des femmes libérales derrière Salif Bâ a égrené un chapelet de réalisations de l’ancien ministre dans la capitale du Saloum. Autant d’actes concrets qui font dire à Thiama Oumar Tall que c’est tout Kaolack qui respire des deux poumons « grâce à son fils Salif Bâ qui fait la fierté de tout le Saloum ». L’ancien ministre de la Construction et du Patrimoine bâti a offert deux véhicules, un ordinateur, une photocopieuse, deux caméras et une unité de montage à ses frères libéraux de Kaolack.
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