SCANDALE DU GASPILLAGE DES RESSOURCES PUBLIQUES : Benno attire l’attention des bailleurs de fonds en particulier le Fmi

Dakar, Seneweb.com - La Coalition Bennoo Siggil Senegaal attire l’attention des bailleurs de fonds qui soutiennent le programme économique «du régime de ruine de l’alternance», en particulier le FMI, que leur crédibilité est en jeu dans l’affaire de l’Anoci comme dans toutes les autres pratiques de mal gouvernance financières patentes qui ont durablement plombé les finances publiques du Sénégal. Ainsi, l’opposition apporte son soutien au journaliste Abdou Latif Coulibaly et met en garde le régime d’Abdoulaye Wade et ses affidés contre toute intimidation, répression et agression dont sa famille et lui-même pourraient être victimes.
 
Bennoo se félicite de la publication de l’ouvrage «Contes et mécomptes de l’Anoci» par le journaliste Abdou Latif Coulibaly, qui selon l’opposition confirme, par «cette nouvelle publication, sa posture de responsabilité et de veille citoyenne face aux dérives du pouvoir libéral». Selon la coalition Benno Siggil Sénégal, l’ouvrage du journaliste écrivain met à nu, par le sérieux des investigations menées et sur la base des documents officiels de l’Etat du Sénégal, «la mal gouvernance endémique et la légèreté avec lesquelles les dépenses publiques sont engagées sous le régime d’Abdoulaye Wade». En effet, les camarades d4amath Dansokho soulignent que les informations partielles rendues publiques confirment «le scandale du gaspillage des ressources publiques dans des dépenses improductives, effectuées, avec frénésie et sans discernement». En vérité, martèlent-ils les finances publiques sont éprouvées  par des dépenses intempestives qui chassent les dépenses prioritaires par les méfaits d’un enrichissement sans cause, devenu le seul critère d’allocation des ressources publiques.
 
Contre la mégalomanie et les lubies d’un homme qui cherche coute que coute à forcer les portes de l’Histoire, contre ses désirs fous  de vouloir égaler ou dépasser les pharaons, illustrés par le fameux Monument de la renaissance africaine, Bennoo Siggil Senegaal indique à Abdoulaye Wade la porte de la petite histoire, «celle réservée aux dictateurs affairistes et prédateurs qui font vivre leurs  populations dans une économie de  la pénurie et du rationnement périodique, dans des structures de santé agonisantes et un système éducatif en crise chronique, dans la faim et la misère sociale, dans les ténèbres et les eaux stagnantes et dont les enfants s’expatrient au péril de leur vie». Dansokho et Cie demeure plus que jamais convaincu que l’Anoci ne doit pas échapper à cette obligation et que «cette exigence sera satisfaite aujourd’hui ou demain quand les nécessaires recouvrements des biens de la Nation se feront, sans état d’âme».