Après un non-lieu partiel, le maire de Thiès rentré dimanche à Dakar devrait, selon toute vraisemblance, être blanchi lors de son audition de mardi, les charges contre lui n’ayant pu être étayées. Il était poursuivi pour détournement de deniers publics (dans les chantiers de Thiès), atteinte à la sûreté de l’Etat et sortie irrégulière de correspondances.
Le 15 juillet 2005, une juge d’instruction (Seynabou Ndiaye Diakhaté) l’avait placé sous mandat de dépôt, ce qui avait passablement fait monter le thermomètre politique. Le 31 juillet 2005, la majorité parlementaire libérale vote sa mise en accusation devant la Haute cour de justice pour détournement de fonds dans les chantiers dans la ville de Thiès, corruption, faux et usage de faux, atteinte à la défense nationale et à la sûreté de l’État etc.
M. Seck était vu par beaucoup comme un favori pour l’élection présidentielle sénégalaise de 2007 où il arrivera finalement deuxième aven environ 14,86 % des suffrages.
La comparution de Idrissa Seck intervient dans un contexte où le président Wade cherche à faire revenir dans son parti politique d’influentes personnalités qui l’avait quitté en raison notamment de la montée en puissance de son fils, Karim Wade, mentor d’un mouvement encore non officiel dénommé "Génération du concret".
Déjà, Me Wade a reçu Modou Diagne Fada, député exclu du Pds, qui a réussi à entrer à l’Assemblée nationale en présentant une liste aux législatives dénommée "Waar Wi".
A en croire les observateurs avertis, le non-lieu total ouvrirait la voix au retour de l’ancien sherpa chez le mentor du Pds, Abdoulaye Wade. Le colonel Malick Cissé, conseiller et proche du chef de l’Etat, confiait que « tout va bien » entre Idy et Wade.
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