C'est la guerre totale entre Farba Senghor, Coordonnateur des opérations de renouvellement du Parti démocratique sénégalais (Pdsl), et le Premier ministre Souleymane Ndéné Ndiaye. Ce dernier, qui a certainement peu goûté les récentes sorties du ministre-conseiller de Me Wade, notamment sur la Casamance, a jugé nécessaire de le remettre à sa place.
Entre Farba Senghor et le Premier ministre Souleymane Ndéné Ndiaye, c'est la fracture. Le chef du gouvernement est monté au créneau, avant-hier, pour porter une réplique salée au Coordonnateur des opérations de renouvellement du Parti démocratique sénégalais libéral (Pdsl) qui, dans nos colonnes, a proféré à son endroit des menaces à peine voilées. «Farba Senghor n'est pas ministre. On ne peut engager un gouvernement que quand on a des attributs. Farba Senghor n'a aucun attribut officiel. Il ne peut pas parler au nom du gouvernement, ou engager le gouvernement», a dit Souleymane Ndéné Ndiaye sur la Rfm, à propos du dossier relatif à la crise casamançaise.
Toujours en ce qui concerne cette crise, le Premier ministre se veut rassurant : «Les problèmes de la Casamance nous intéressent tous et nous interpellent tous. D'abord, en tant que Sénégalais, mais surtout moi, en tant que Premier ministre du Sénégal. Il n'y a pas une partie du territoire national où nous pourrons rester indifférents aux problèmes qui s'y posent». Et de préciser : «Cela veut dire que ce que nous souhaitons, c'est que la paix règne partout au Sénégal y compris en Casamance. Nous payerons le prix qu'il faut pour la paix. Nous sommes prêts à recevoir les dirigeants du Mfdc dans des concertations».
Pour ce qui est de Foundiougne II, Souleymane Ndéné Ndiaye préfère jouer la carte de la prudence. «Cela ne dépend pas de nous. Nous y travaillons. Le moment venu, tout le monde sera informé des négociations qui pourraient se dérouler à Foundiougne ou quelque part ailleurs».
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