La Cellule initiatives et stratégies (Cis) du Parti démocratique sénégalais a catégoriquement refusé d’engager un quelconque débat sur la succession de Me Abdoulaye Wade à la tête de leur parti. Les éminences grises du Pds l’ont fait savoir hier, dans un communiqué publié à la suite de leur assemblée générale ordinaire. Sans mettre de gangs, la Cis tient à rappeler que la question du « dauphinat ne saurait être à l’ordre du jour d’un quelconque débat à l’intérieur du parti, surtout à la veille de la cérémonie de prestation de serment de notre candidat Me Abdoulaye Wade, qui vient d’être si brillamment réélu à la magistrature suprême ».
Remettant les pendules à l’heure, la Cis a rappelé que « si le frère Macky Sall a occupé les postes de Premier ministre, de Secrétaire général national adjoint et de Directeur de campagne du candidat Abdoulaye Wade, c’est bien à la seule volonté et à la confiance de celui qu’il a conduit à la victoire, le 25 février 2005, qu’il le doit. » Les cadres du Pds trouvent que les « attaques » faites contre Macky Sall dans cette perspective de succession, de la part « d’individus incapables de taire leurs ambitions » pour des tâches beaucoup plus essentielles et plus actuelles, « ne sauront prospérer ». La Cis a appelé à « tous ceux qui s’agitent dans le Pds pour de vaines batailles de succession » à plus de « décence » qui aurait dû les empêcher de soulever en cette période la question. Le communiqué souligne que « les enjeux du moment sont ailleurs, ils résident en l’obligation que nous avons tous de mobiliser notre parti pour une victoire éclatante aux élections législatives à venir, afin de donner au président de la République l’écrasante majorité dont il a besoin pour matérialiser les ambitions qu’il a pour le Sénégal ». Les cadres du Pds se sont donné rendez-vous dans cinq ans pour parler du successeur du président de la République. La Cis a, par ailleurs, salué vivement les chaleureuses félicitations que le président de la République, Me Abdoulaye Wade, a bien voulu adresser à son Premier ministre pour la qualité du travail accompli à la tête du gouvernement, en même temps qu’elle apprécie à sa juste mesure la confiance renouvelée à l’adresse de son président.
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