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Accueil des patients, la carence des hôpitaux publics

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Accueil des patients, la carence des hôpitaux publics

Six heures du matin à l’Hôpital général de Grand Yoff (Hoggy). En cette froide matinée de vendredi, le vigile en faction au portail, nous agrée, avant de nous avertir: «Vous allez devoir attendre, car à l’accueil ils ne sont pour le moment pas là».  C’était peu dire ! De 6 heures du matin, ce n’est qu’à 8 heures que les agents se pointent. En réalité, ce n’était même pas un accueil. Mais, des guichets où les malades doivent attendre dans une queue interminable pour acheter leur ticket. Et ensuite, aller à la facturation, où une autre queue interminable les attend, pour enfin avoir le droit d’être inscrit sur la longue liste des consultations. Et,  il n’est pas rare que des malades, en souffrance, se perdent dans ce labyrinthe, mettant à nu le visage véritable de l’accueil dans nos structures hospitalières. Un accueil, qui pose véritablement problème.

A quelques dizaines de kilomètres de l’Hoggy, de l’autre côté de la ville, loge le centre de santé Abdoul Aziz Sy Dabakh des parcelles assainies. En cette matinée de samedi, l’affluence est au beau fixe. Les malades venant de dives zones du quartier, tentent tant bien que mal de trouver un médecin qui puisse soulager leurs maux. «Les manquements notés dans les services d’accueil des structures sanitaires de Dakar, sont dus à l’ignorance de l’importance de l’accueil, à l’absence de dispositifs d’écoute des patients, de dispositif d’attente et à  la lenteur des procédures», a fustigé Bachir Mbaye, venu accompagner son apprenti qui s’est blessé à la tête. Il témoigne cependant, qu’«il y a des médecins et infirmiers qui s’occupent bien des malades dans les hôpitaux». Et l’arrogance de certains agents du personnel de santéest aussi à l’origine de beaucoup de conflits avec les malades.

Où est donc passé le personnel ?

De l’autre côté de la structure sanitaire, attend impatiemment Fatou Ndiaye. Cette grand-mère d’un nouveau né de quelques heures, peste: «J’ai amené ma fille depuis ce matin, après son accouchement je ne l’ai pas revue et les sages-femmes sont introuvables, alors qu’elle doit manger pour avoir de la force». La dame, ajoute que «les centres de santé doivent disposer de guides qui orientent les malades vers les différents services». Au risque de voir les malades perdre de précieuses minutes de leur course contre la mort.

Un médecin, officiant dans le centre de santé,  d’expliquer cependant, que «le rôle d'une structure d'urgence est d’accueillir sans sélection, vingt-quatre heures sur vingt-quatre, tous les jours de l'année, toute personne se présentant en situation d'urgence, et la prendre en charge, notamment en cas de détresse et d'urgence vitale». «La plupart des centres sanitaires à Dakar sont taxés d’avoir de mauvais accueils des patients. Par contre, notre centre (dabakh) n’est pas dans ce lot», dit-il.

Si l’accueil et le traitement des malades dans les structures hospitalières publiques laissent à désirer, dans le privé, des efforts sont faits pour satisfaire le client. «J’en suis à ma quatrième consultations ici. Et il y a un bien meilleur traitement que dans les centres de santé publique. A n’importe quelle heure, on peut se faire consulter. Au vu de la situation actuelle dans les hôpitaux sénégalais, je préfère aller dans les structures privées»,  témoigne Mouhamed Sow, un patient trouvé au centre privé « Chifaa » des Hlm Grand Médine. Cependant, se pose la question de l’accessibilité du coût des soins dans les structures privées.

Le major chef Ma Pathé Gueye, de la même structure, renseigne : « la question de l’accueil pose problème dans les structures de santé du pays, mais là c’est tout à fait le contraire les infirmiers sont accueillants. Il est rare de voir un malade se plaindre du traitement des personnels des hôpitaux privés».




13 Commentaires

  1. Auteur

    Diaowa

    En Février, 2015 (16:15 PM)
    Il faut une investigations dans nos hopitaux, des patients tous les jours qui meurent apres avoir recu des piqures.
  2. Auteur

    Tintinet

    En Février, 2015 (16:31 PM)
    c'est un véritable casse-tête au niveau de l'accueil, ce qui est plus énervant c'est au niveau du portail; car parfois c'est le vigile qui fait des siens pour te laisser entrer dans la structure, même si tu lui montre des papiers valables;

    donc on doit revoir leur comportement qui laisse à désirer!!

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    Auteur

    Ddiouf

    En Février, 2015 (17:24 PM)
    Quelque soit le lieu au Sénégal, privé ou public, on est rarement bien accueilli dans ce pays. Je pense fondamentalement que c'est à inscrire dans le cadre disciplinaire du Sénégalais en particulier!!!
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    Auteur

    Macbookpro

    En Février, 2015 (17:38 PM)
    Les Urgences dans les hôpitaux publiques ne sont rien d'autre que des mouroirs à proximité des morgues.

    Wa salam
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    Auteur

    Lynx

    En Février, 2015 (17:53 PM)
    Le probléme des hopitaux est lié a la cupidité des medecins qui maintenant ne pensent qu'a s'enrichir et foule au pied leur sermon d'hyppocrate.la plus part d'entre eux ont été formé grace a l'argent du contriibuable sénégalais a travers les bourses qu'ils persevaient ainsi que les subventions pour leurs spécialisations mais une fois medecin ils ouvrent des cabinets privés et se rendent inaccessibles sauf bien sur si on les retrouvent dans leurs cabinets.il faudrait que l'etat leur exige au moins un certain nombre d'années dans le public et ensuite seulement les auroriser a aller dans le privé
    Auteur

    Obligation

    En Février, 2015 (19:56 PM)
    Moi qui suis drépanocytaire, je suis bien placée pour parler de l'accueil dans les hopitaux auxquels je suis obligée de fréquenter à cause des crises et là je parle de l'hopital principal, l'hopital Dantec, hoggy et enfin l'hopital Fann. Non seulement l'accueil n'est pas satisfaisant mais l'indiscipline et le manque de qualité sont indescriptibles.Finalement je suis obligée d'aller dans le privé pour me prendre en charge et parfois c'est trop difficile pour moi et pourtant ils devez au moins me traiter avec respect car presque chaque quinze jours je suis dans leurs locaux pour des crises ou des transfusions. DOMMAGE
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    Auteur

    Temoin Victime

    En Février, 2015 (21:44 PM)
    une fois j'avais une jambe cassée arrivé a l’hôpital dantec les medecins passaient devant mois sans se soucier de mon mal , après 1h45mn d'attente j'ai pété un câble en les insultant tous , ici les senegalais ont un peu la complexe de quelqu'un qui parle Français subitement quatre médecins sont venus a mon chevet , si j'avais pas fais cela j'allais passer la nuit laba. après m'avoir fait tous les soins l'infirmier m'a demandé de quoi acheter à manger , senegal dou dèm
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    Auteur

    Hopitaaux Ou Mouroirs???

    En Février, 2015 (22:56 PM)
    Au Senegal, c'est du n'importe quoi n'importe ou... Eh oui l'indiscipline et le laxisme se sont invités dans nos hopitaux publics aussi. Des aides infirmieres qui se croient a Sandaga. Elles preferent regarder la TV que de s'occuper des malades. C'est un veritable laissez-allez qui regnent dans nos hopitaux. C'est le plateau technique est très vetuste mais le minimum c'est respecter le travail, de manifester l'amour du travail. Ce qui est rare dans nos hopitaux. Je l'ai dit et redit il faut des organes de controles solides pour faire appliquer la loi, des audits frequents et des sanctions. De l'agent de securite au DG. Celui qui ne fait pas son travail doit etre sanctionné et remplacé. On ne joue pas avec la santé.
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    Auteur

    Verité Absolue

    En Février, 2015 (23:21 PM)
    SVP je vous invites à lire le livre du Pr Abdoul KANE le cardiologue intitulé la vie sur un seul fil   <img src="https://images.seneweb.com/content/seneweb/generic/images/smileys/jumpy.gif" alt=":jumpy:">    <img src="https://images.seneweb.com/content/seneweb/generic/images/smileys/jumpy.gif" alt=":jumpy:">    <img src="https://images.seneweb.com/content/seneweb/generic/images/smileys/jumpy.gif" alt=":jumpy:">  
    Auteur

    Blouse Noire

    En Février, 2015 (23:31 PM)
    Celui qui veut mourir avant son heure n'a plus besoin de s'immoler par le feu ou de se pendre il n'a qu'à aller dans nos hopitaux . Ne vous trompez pas pour aller dans les maternités là bas c le comble
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    Auteur

    Assises

    En Février, 2015 (07:35 AM)
    c'est bien beau de parler du problème d'accueil au niveau des structures de santé cependant qu'en est-il dans les autres services publics de l'administration je veux citer les commissariats de police, les brigades de gendarmeries, les maisons d'arrêt etc. Qui n'a jamais été éconduit dans ces dernières nommées? Imaginez-vous quelqu'un grugé à plus de cinq millions pour l'acquisition d'un habitat social par le promoteur Alioune badara Badiane de NAMORA dans le désarroi qui se rend à la gendarmerie de la recherche de colobane et à qui le gendarme préposé au traitement du dossier NAMORA demande comme accueil: "T'es qui toi que veut tu? Les plaignants sont nombreux je ne peux pas régler de façon individuelle votre cas retournez au tribunal./". Dans les commissariats et autres lieux de corps habillés même chose. c'est la-bas où il faut intervenir.
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    Auteur

    Pharoah

    En Février, 2015 (08:50 AM)
    les Hopitaux Sénégalais c'est la crasse , du matériel vétuste , du personnel soignants incompétents et fainéants, des médecins d'une rare nullité .....les marabouts et politiciens ont compris : ils vont se faire soigner en Europe !
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    Auteur

    Lilanla

    En Février, 2015 (10:15 AM)
    Tambacounda à l'hôpital régional c'est pire aucun respect envers les malades il faut commencé à former DES GENS dans les structures pour l'accueil c'est très important sa soulage le malade et les accompagnants.

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