
Face à la fuite de plus en plus préoccupante des jeunes médecins vers l’étranger, le professeur Serigne Maguèye Guèye, chef du Service d’urologie de l’hôpital Général Idrissa Pouye de Grand-Yoff (HGIP) appelle à une mobilisation urgente. « Il est crucial aujourd’hui de motiver nos jeunes médecins, car ils sont en train de partir », alerte-t-il. Il a évoqué une perte lourde pour le système de santé sénégalais.
Pour le Pr. Guèye, le Sénégal fait face à un double défi : la rétention des ressources humaines et leur meilleure répartition. « Nous disposons actuellement de médecins très bien formés, mais ils sont mal répartis. Près de 70 % des spécialistes se concentrent entre Dakar et Thiès, au détriment du reste du pays », déplore-t-il.
Selon lui, la situation a radicalement changé : « Il y a 25 ans, on s’inquiétait de la qualité des médecins. Aujourd’hui, ce n’est plus la formation qui pose problème, mais leur fidélisation. Avant, les médecins partaient se former à l’étranger puis revenaient. Désormais, ils s’expatrient après la formation et s’installent ailleurs.»
Dans ce contexte, il plaide pour une politique forte de motivation et de valorisation du personnel médical : « Donnons à ces jeunes médecins l’envie de rester, les moyens de travailler dans de bonnes conditions et de servir leur pays. »
Au-delà des ressources humaines, le Pr. Gueye estime que la souveraineté sanitaire doit aussi passer par une autonomie dans la production de consommables médicaux. « Un hôpital, ce ne sont pas seulement de beaux bâtiments. Ce sont surtout la qualité et la compétence de ses ressources humaines », martèle-t-il.
Pour sa part, le secrétaire général du ministère de la Santé, Serigne Mbaye, a souligné l’importance de cette réflexion sur la souveraineté sanitaire. Selon lui, la souveraineté sanitaire constitue un pilier fondamental de l’indépendance et de la dignité nationale. Elle repose sur plusieurs axes stratégiques : renforcement du système de santé, production locale de médicaments et vaccins, promotion de la recherche, ainsi que la coopération régionale.
Toutefois, il reconnaît que le chemin reste semé d’embûches : « Les défis sont nombreux : financement, formation du personnel, accès aux médicaments essentiels, lutte contre les maladies et même contre la violence. » Il a rappelé que plusieurs réformes sont en cours, notamment la mise à jour de la carte sanitaire, la réforme hospitalière et l’instauration de quotas pour une meilleure gestion des ressources humaines.
Pour le Pr. Guèye, le Sénégal fait face à un double défi : la rétention des ressources humaines et leur meilleure répartition. « Nous disposons actuellement de médecins très bien formés, mais ils sont mal répartis. Près de 70 % des spécialistes se concentrent entre Dakar et Thiès, au détriment du reste du pays », déplore-t-il.
Selon lui, la situation a radicalement changé : « Il y a 25 ans, on s’inquiétait de la qualité des médecins. Aujourd’hui, ce n’est plus la formation qui pose problème, mais leur fidélisation. Avant, les médecins partaient se former à l’étranger puis revenaient. Désormais, ils s’expatrient après la formation et s’installent ailleurs.»
Dans ce contexte, il plaide pour une politique forte de motivation et de valorisation du personnel médical : « Donnons à ces jeunes médecins l’envie de rester, les moyens de travailler dans de bonnes conditions et de servir leur pays. »
Au-delà des ressources humaines, le Pr. Gueye estime que la souveraineté sanitaire doit aussi passer par une autonomie dans la production de consommables médicaux. « Un hôpital, ce ne sont pas seulement de beaux bâtiments. Ce sont surtout la qualité et la compétence de ses ressources humaines », martèle-t-il.
Pour sa part, le secrétaire général du ministère de la Santé, Serigne Mbaye, a souligné l’importance de cette réflexion sur la souveraineté sanitaire. Selon lui, la souveraineté sanitaire constitue un pilier fondamental de l’indépendance et de la dignité nationale. Elle repose sur plusieurs axes stratégiques : renforcement du système de santé, production locale de médicaments et vaccins, promotion de la recherche, ainsi que la coopération régionale.
Toutefois, il reconnaît que le chemin reste semé d’embûches : « Les défis sont nombreux : financement, formation du personnel, accès aux médicaments essentiels, lutte contre les maladies et même contre la violence. » Il a rappelé que plusieurs réformes sont en cours, notamment la mise à jour de la carte sanitaire, la réforme hospitalière et l’instauration de quotas pour une meilleure gestion des ressources humaines.
22 Commentaires
Reply_author
il y a 1 semaine (14:15 PM)France dégage mais à la moindre occasion ils se cassent en France ah sacrés sénégalais
Pérédio
il y a 1 semaine (14:29 PM)Reply_author
il y a 1 semaine (15:54 PM)Reply_author
il y a 1 semaine (17:01 PM)La procédure dure moins d'un mois en + ou on oblige les jeunes médecins à un service minimum de 8 ans avant de quitter le pays (L'état a payé leurs études)
Reply_author
il y a 1 semaine (17:04 PM)Chaque génération cotise pour ceux qui viennent après.
On te donne la bourse et apezqntu rembourse par tes impôts et taxes c'est tout.
Pérédio
il y a 1 semaine (14:27 PM)Vérité
il y a 1 semaine (15:15 PM)Reply_author
il y a 1 semaine (17:10 PM)Dans un pays ou un député roule avec une voiture a 50 millions au moment ou le médecin peine à acheter un Jakarta.
Si le Sénégal ne veut pas des ses jeûnes médecins et ne les. Valorise pas alors les pays qui en veulent les recrute c'est aussi simple que ça.
Donald
il y a 1 semaine (15:52 PM)Reply_author
il y a 1 semaine (17:11 PM)Reply_author
il y a 1 semaine (17:14 PM)Je suggère qu on introduise le français dans leurs premieres années de l Université pour tous les étudiants.
J ai deja entendu une étudiante sur RFI s.exprimer mais j étais déçu.
Le niveau de français était catastrophique. A l image de nos étudiants aujourd'hui
Je plaide vraiment que le français soit un cours . Cela se fait aux Etats Unis.
Les Autorités
il y a 1 semaine (16:51 PM)Elles n ont qu à nommer les bonnes personnes et les choses vont s améliorer.
Si on nomme n importe qui, tout le monde est découragé et chacun fait ce qui lui semble bon.
Les Autorités
il y a 1 semaine (16:51 PM)Elles n ont qu à nommer les bonnes personnes et les choses vont s améliorer.
Si on nomme n importe qui, tout le monde est découragé et chacun fait ce qui lui semble bon.
Les Autorités
il y a 1 semaine (16:51 PM)Elles n ont qu à nommer les bonnes personnes et les choses vont s améliorer.
Si on nomme n importe qui, tout le monde est découragé et chacun fait ce qui lui semble bon.
Azer
il y a 1 semaine (16:52 PM)Aussi bien les médecins que les professeurs ne travaillent à temps plein.Ils ne mangent que du riba. A les écouter, tu as l'impression qu'ils ont créé la médecine.
Comme disait Tfump pays de merde
Likiloli
il y a 1 semaine (17:17 PM)Il faut dorénavant demander aux formés d'accepter de reconnaitre un crédit dont le montant sera défini à rembourser que vous ayez un boulot ou non. C'est ce que fait un grand pays beaucoup plus riche que nous: les USA. Le remboursement commence dès que vous avez un boulot.
Seck Babacar
il y a 1 semaine (19:10 PM)Me
il y a 1 semaine (19:29 PM)Ce que je deteste le plus au Senegal c'est le manque de respect du client et des malades.
Apres ils travaillerons et eux au moin travail, nattendent pas le social. Soyez les bienvenus .la France vous respecte et vous saiment.
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