Le Programme Élargi de Vaccination (PEV) marque une avancée majeure à Kaffrine avec l’introduction du vaccin hexavalent, visant à optimiser la protection des enfants tout en réduisant le nombre d’injections. Ce mardi, une rencontre organisée à la Direction régionale de la santé a mobilisé imams, communicateurs traditionnels, médias, relais communautaires et « bajenu gox » pour les sensibiliser à cette innovation.
El Hadji Amadou Gaye, responsable du PEV à Kaffrine, explique : « Nous avons réuni les acteurs communautaires pour les informer sur l’introduction du vaccin hexavalent dans le PEV. » Ce vaccin remplace désormais le Penta et le VPI (vaccin contre la poliomyélite injectable). « Avant, à 6 semaines, un enfant recevait trois injections : Penta 1, VPI 1 et pneumocoque 1. Avec l’Hexavalent, le Penta et le VPI sont combinés en une seule injection, réduisant ainsi les piqûres. »
Ce vaccin protège contre six maladies graves : diphtérie, tétanos, coqueluche, hépatite B, infections à Haemophilus influenzae de type B et poliomyélite. « Il améliore l’acceptabilité de la vaccination en diminuant le nombre d’injections », précise M. Gaye. Avant son déploiement, les prestataires de soins ont été formés, et cette sensibilisation des leaders communautaires constitue la dernière étape pour garantir l’adhésion des populations. Des émissions radiophoniques et des notes de service complètent la campagne d’information.
Un message clé a été adressé aux parents : conserver précieusement les carnets de vaccination. « Nos évaluations montrent que beaucoup de carnets sont mal gardés. Ce document est la carte d’identité sanitaire de l’enfant, retraçant tous les vaccins jusqu’à 23 mois », insiste M. Gaye. Il appelle les familles à respecter le calendrier vaccinal, à se rendre aux structures de santé et à préserver les carnets. « C’est un geste vital pour la santé des enfants », conclut-il.
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