Le décret n° 2015-497/Pr/Mfa du 13 avril dernier, portant modification de l'article 2 du décret n° 78 du 18 décembre 1978 fixant à titre provisoire l'échelonnage indiciaire applicable au personnel militaire de l'armée et de la gendarmerie ainsi que le taux des allocations de solde permanente, pris par Macky Sall, fait grincer des dents dans l'armée. Les médecins-militaires crient à l'injustice, informe “L'As”.
Responsables et chefs de services dans les hopitaux (ils sont une trentaine à l'hôpital Principal), ils ne comprennent pas ce qui a motivé la décision du chef de l'Etat, note “L'As”. “A la lecture du décret, on ne peut qu'être indigné. Si l'exhaustivité a été recherchée au point de prendre en compte les personnels navigants, les ingénieurs et autres, on ne peut pas accepter de ne pas voir y figurer les médecins du service de santé des armées. Si la qualification fait partie des critères, les officiers de santé ne peuvent être exclus des ayants droits”, pestent des médecins-militaires dans les colonnes de “L'As”.
Ils rappellent que les médecins-militaires ont rang de colonel pour la plupart et ont, parmi eux, des agrégés en médecine (avec un niveau d'étude équivalent à Bac+12) alors que certains officiers qui bénéficient de ces largesses présidentielles n'ont que des diplômes d'écoles militaires équivalant à Bac+5.
Ces médecins-militaires pense que tout ceci découle du manque de considération à leur égard du Chef d'Etat-major général des armées (Cemga), le général Mamadou Sow, qui peine même à prononcer le mot “médecins-militaires”, se plaisant à les appeler “vous autres étrangers qui vivez parmi nous”. En tout cette énième manque de considération leur est resté en travers de la gorge.
Commentaires (1)
Bonjour à tout le monde je voudrais le salaire moyenne d'un medecin miltaire au Sénégal et bien sûr de la durée d'étude au minimum. ...merci!!
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