AFRICA STAR PLIE BAGAGES ET QUITTE DAKAR POUR AILLEURS : Le matériel démonté au Cices, les candidats commencent à rentrer

Arrêtée à sa troisième émission, il y a une semaine, à la suite des problèmes rencontrés par ses organisateurs, la deuxième saison d'Africa Star quitte la capitale sénégalaise. Le délai qu'attendait Africa Star pour la réaction de l'Etat - en termes de soutien - fixé en fin de semaine dernière étant dépassé, l'équipe commence à plier bagages depuis lundi. Le matériel installé à la salle de l'Unité africaine du Cices a commencé à être remballé. Un tour dans cette salle désormais vide et qui était méconnaissable, il y a quelques jours, durant les primes, avec plein de lumières et un matériel hyper sophistiqué que les organisateurs ont apporté de l'étranger Et avant que ce travail de remballage ne démarre, les agents du Cices ont fermé les portes en exigeant leur paie. De même, certains prestataires qui s'activaient autour du concours attendent d'être payés.

C'est le cauchemar également pour les candidats logés dans une maison aux Almadies : ils ont commencé à retourner chez eux. Ceci après, que la plupart ont arrêté leurs études ou pris des disponibilités en vue de cette compétition qui devait se terminer le 29 mai prochain. «Il y a déjà quelques-uns qui sont rentrés chez eux hier soir (ndlr : lundi soir) et cela va continuer je crois aujourd'hui (ndlr : hier mardi) et jusqu'à ce qu'ils soient tous partis», indiquent des sources au cœur de l’événement. Mais pour le moment, le pays qui accueillera la suite de cette seconde saison d'Africa Star n'est pas encore connu. Selon nos interlocuteurs, «ça ira peut-être au Gabon ou dans un autre pays africain, puisque beaucoup d'entre eux appellent et sont intéressés pour avoir la suite de l'émission chez eux». Mais ce transfert ne sera possible que dans quelque temps. «Ce sera dans environ trois mois que cela se fera puisque c'est un long processus et c'est assez complexe», disent nos sources qui se désolent de l'attitude des autorités sénégalaises : «c'est hallucinant, avec tout ce qui se passe, l'Etat observe et laisse faire ; il ne fait aucun effort pour arrêter cela».