«Le règlement préventif donne un répit à la société pour lui permettre de retrouver son lustre d’antan. Et, en dépit des difficultés financières, nous pourrons sortir du règlement préventif dans un délai maximal de 12 mois», a notamment dit le directeur général. Nous avons plus de chance, avec ce règlement préventif, de repartir sur des bases saines et notre défi est d’avoir un chemin de fer moderne avec une capacité importante à bas prix de revient, a ajouté M. Peiffer. «Le plan d’investissement de l’entreprise s’élève à 180 milliards, dont 130 milliards concernant le volet infrastructures et 50 milliards pour l’équipement et autres matériels», poursuit-il.
L’entreprise doit 9 milliards à ses créanciers, mais a des créances de 10 milliards et la dégradation de l’outil fait que la société ne peut plus saisir tous les marchés, rappelle le directeur général. La société, dit-il, est consciente de la nécessité de préserver les possibilités de collaborations futures. «Les modalités d’apurement du passif, qui devront être concertées avec les partenaires, s’inscriront dans cet esprit, en considération des possibilités et délais de recouvrement, par Transrail, des créances qu’elle détient sur ses propres clients et autres débiteurs, en particulier les Etats, ainsi que des apports de fonds qui pourront être mobilisés dans le cadre du plan de redressement», souligne Eric Peiffer. Non sans rassurer que la société a la capacité d’être le transporteur de masse performant et moderne dont le corridor Dakar-Bamako a besoin pour assurer le développement économique des pays qui en dépendent.
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