Les meuniers ont décidé de suspendre la production et les ventes de farine boulangère, avec l'objectif de compromettre l'approvisionnement des ménages en pain. «Le Gouvernement condamne fermement cette attitude », a-t-on fait savoir dans un communiqué de la Primature publié, ce jour.
Mieux, il les met en demeure de poursuivre les activités de production de farine, dans le respect des prix nouvellement arrêtés. A défaut, il prendra toutes ses responsabilités, sans exclure aucune option, afin d'assurer l'approvisionnement correct et régulier du marché. «Des évaluations sont en cours pour prendre en charge les préoccupations liées aux stocks. Enfin, au regard des pratiques commerciales douteuses susvisées, l'État entreprendra des missions de vérification au niveau des minoteries », poursuit le Premier ministre, Ousmane Sonko.
Il s’explique : «Dans sa ferme volonté de soulager les populations, le Gouvernement du Sénégal s'est résolument engagé avec toutes les parties prenantes dans une dynamique inclusive de réduction des prix des produits et services de grande consommation, notamment le riz, le sucre, l'huile de palme, la farine de blé, le pain, le ciment, les engrais et les télécommunications. A cet égard, des séries de concertations ont été menées sur la période du 30 avril au 20 juin 2024 ». Et ajoute : « En ce qui concerne les meuniers, ils ont été reçus d'abord par le Premier Ministre le 17 mai 2024. La délégation était composée des représentants de GMD, FKS, NMA, OLAM, SEDIMA et MDS. Les meuniers ont été ensuite reçus par le Ministre de l'Industrie et du Commerce le 19 juin 2024. S'agissant des boulangers, des rencontres se sont tenues avec les services de la Primature ainsi qu'avec ceux du ministère en charge du Commerce ».
A l'issue des travaux, dit-il, des mesures de baisse des prix ont été annoncées et validées lors de la réunion du Conseil national de la Consommation, tenue le vendredi 21 juin 2024, en présence de deux cents participants. Cependant, l'Association des Meuniers Industriels du Sénégal (AMIS) a, par voie de presse, contesté les mesures prises sur la farine.
Sur ce, le gouvernement tient à rappeler que la détermination des nouveaux prix de la farine de blé résulte d'analyses techniques rigoureusement fondées sur une structuration des prix adossée à l'évolution des coûts du marché international, ainsi qu'à l'actualisation des autres charges.
«Ainsi, il ressort des analyses effectuées par les services compétents qu'il existe des écarts très importants sur les coûts d'approvisionnement des meuniers, avec des prix Coût, Assurance et Fret (CAF) pouvant varier entre 241 euros (158 000 FCFA) à plus de 300 euros (196 000 FCFA) la tonne, ce qui pourrait s'interpréter comme des surévaluations de charges au profit de leurs sièges sociaux ou une minoration des résultats d'exploitation », révèle-t-il. «Cette situation, souligne-t-il, reflète des pratiques commerciales douteuses assimilables à des actes anormaux de gestion».
«A titre d'illustration, l'entreprise les Grands Moulins de Dakar (GMD), dans le cadre d'une importation, a chargé dans un même bateau une cargaison de blé, en même temps qu'une autre minoterie, avec des coûts d'achat auprès du même fournisseur largement supérieurs. Sur la période de mars à juin 2024, il apparaît qu'un éventuel manque à gagner sur les stocks de farine ne dépasserait pas 225 FCFA par sac de 50 kilogrammes sur la base d'un cours d'achat jugé conforme », poursuit-on dans le document.
De plus, avance la Primature, sur la base des cours à terme du blé pour une livraison à fin septembre 2024, les calculs font ressortir un coût du sac de farine aux alentours de 15 200 FCFA, soit un manque à gagner de 982,52 FCFA par sac de 50 kilogrammes au maximum, largement inférieur à la subvention budgétisée par l'État, soit 1.645 FCFA par sac.
Par ailleurs, a-t-elle conclu, l'examen des états financiers de ces sociétés sur les années 2022 et 2023 fait ressortir que les activités des minoteries 2 sont notablement rentables, avec des bénéfices allant de 02 milliards à 14 milliards FCFA.
Mieux, il les met en demeure de poursuivre les activités de production de farine, dans le respect des prix nouvellement arrêtés. A défaut, il prendra toutes ses responsabilités, sans exclure aucune option, afin d'assurer l'approvisionnement correct et régulier du marché. «Des évaluations sont en cours pour prendre en charge les préoccupations liées aux stocks. Enfin, au regard des pratiques commerciales douteuses susvisées, l'État entreprendra des missions de vérification au niveau des minoteries », poursuit le Premier ministre, Ousmane Sonko.
«Il tient à rappeler que la détermination des nouveaux prix de la farine de blé résulte d'analyses techniques rigoureusement fondées sur une… »
Il s’explique : «Dans sa ferme volonté de soulager les populations, le Gouvernement du Sénégal s'est résolument engagé avec toutes les parties prenantes dans une dynamique inclusive de réduction des prix des produits et services de grande consommation, notamment le riz, le sucre, l'huile de palme, la farine de blé, le pain, le ciment, les engrais et les télécommunications. A cet égard, des séries de concertations ont été menées sur la période du 30 avril au 20 juin 2024 ». Et ajoute : « En ce qui concerne les meuniers, ils ont été reçus d'abord par le Premier Ministre le 17 mai 2024. La délégation était composée des représentants de GMD, FKS, NMA, OLAM, SEDIMA et MDS. Les meuniers ont été ensuite reçus par le Ministre de l'Industrie et du Commerce le 19 juin 2024. S'agissant des boulangers, des rencontres se sont tenues avec les services de la Primature ainsi qu'avec ceux du ministère en charge du Commerce ».
A l'issue des travaux, dit-il, des mesures de baisse des prix ont été annoncées et validées lors de la réunion du Conseil national de la Consommation, tenue le vendredi 21 juin 2024, en présence de deux cents participants. Cependant, l'Association des Meuniers Industriels du Sénégal (AMIS) a, par voie de presse, contesté les mesures prises sur la farine.
Sur ce, le gouvernement tient à rappeler que la détermination des nouveaux prix de la farine de blé résulte d'analyses techniques rigoureusement fondées sur une structuration des prix adossée à l'évolution des coûts du marché international, ainsi qu'à l'actualisation des autres charges.
«Cette situation reflète des pratiques commerciales douteuses assimilables à des actes anormaux de gestion»
«Ainsi, il ressort des analyses effectuées par les services compétents qu'il existe des écarts très importants sur les coûts d'approvisionnement des meuniers, avec des prix Coût, Assurance et Fret (CAF) pouvant varier entre 241 euros (158 000 FCFA) à plus de 300 euros (196 000 FCFA) la tonne, ce qui pourrait s'interpréter comme des surévaluations de charges au profit de leurs sièges sociaux ou une minoration des résultats d'exploitation », révèle-t-il. «Cette situation, souligne-t-il, reflète des pratiques commerciales douteuses assimilables à des actes anormaux de gestion».
«A titre d'illustration, l'entreprise les Grands Moulins de Dakar (GMD), dans le cadre d'une importation, a chargé dans un même bateau une cargaison de blé, en même temps qu'une autre minoterie, avec des coûts d'achat auprès du même fournisseur largement supérieurs. Sur la période de mars à juin 2024, il apparaît qu'un éventuel manque à gagner sur les stocks de farine ne dépasserait pas 225 FCFA par sac de 50 kilogrammes sur la base d'un cours d'achat jugé conforme », poursuit-on dans le document.
De plus, avance la Primature, sur la base des cours à terme du blé pour une livraison à fin septembre 2024, les calculs font ressortir un coût du sac de farine aux alentours de 15 200 FCFA, soit un manque à gagner de 982,52 FCFA par sac de 50 kilogrammes au maximum, largement inférieur à la subvention budgétisée par l'État, soit 1.645 FCFA par sac.
Par ailleurs, a-t-elle conclu, l'examen des états financiers de ces sociétés sur les années 2022 et 2023 fait ressortir que les activités des minoteries 2 sont notablement rentables, avec des bénéfices allant de 02 milliards à 14 milliards FCFA.
15 Commentaires
Demission
En Juin, 2024 (06:38 AM)Reply_author
En Juin, 2024 (08:16 AM)Vhy
En Juin, 2024 (06:40 AM)Krimo
En Juin, 2024 (07:04 AM)Aimez votre pays, travaillez pour votre pays, donnez vous la main pour votre pays. Restez souder, soyez un et indivisible.
Soyez des Républicains.
Wa salam
Reply_author
En Juin, 2024 (08:08 AM)L'équipe du PM mo lène eup yitté, ils vont jusque dans la structuration du coût (coût aquisition, CAF, coût de transport, etc.). Lou way dieunde nékhna vérifier avec des preuves tangibles.
Ces peudo-opposants nak sont juste aigris avec des déclarations qui fon vraiment honte du genre "... c'est insignifiant les baisses de 5 ou 10 FCFA, qu'est-ce qui leur empêchait de le faire ?" de vrais vampires 🧛♀️ ces écervelés.
Sou lène néhé ngène wakh ni gni khamou niou dara (ce n'est pas vrai) mais ils ont du coeur.
Di ngène mougn nak 5 ans dou 5 mois
Ptjmkdr
En Juin, 2024 (07:41 AM)Hormis sedima,les minoteries appartiennent à des groupes étrangers notamment français.
Ils ont toujours minoré artificiellement leurs résultats pour ne pas payer d'impôts au Sénégal.
Parallèlement ils ont exagéré leus chargés afin de détourner les subventions.
Leur
Kocc Barma
En Juin, 2024 (07:56 AM)PS : Un ministre qui accuse les minoteries d'activités commerciales douteuses sans en apporter les preuves c'est grave et prouve son incompétence
Immaturite
En Juin, 2024 (08:12 AM)Pour une baisse insignifiante, l'Etat prend le risque déstructurer l'économie du pays et de faire fuir les investisseurs. Vouloir répondre à une exigence populaire c'est d'abord avoir l'intelligence des moments et le courage des décisions objectives et soutenables. Il fallait essentiellement réfléchir davantage sur les secteurs les plus porteurs comme l'électricité et le carburant (mais apparemment, il y a ceux qui craignent le FMI malgré leur discours guerrier .....
Senegalais
En Juin, 2024 (08:49 AM)Ahmed
En Juin, 2024 (09:10 AM)Reply_author
En Juin, 2024 (09:37 AM)la popularité électorale ne suffit pas pour développer les entreprises soumises aux règles économiques de l'offre et la demande.
Comment pouvez vous comprendre que des prix ne baissent jamais.
les entreprises lorsqu'il y a une crise mondiale et des coûts de production qui augmentent, elles augmentent leurs prix ou sont supportées par une subvention.
Mais quand les chose vont mieux et que les coûts de production baissent, le prix ne baissent jamais.
Local Et Promotion Pme
En Juin, 2024 (10:34 AM)Pas de soucis, ils n'ont qu'à arrêter et on fera la promotion de la farine de mil, riz, sorgho, niébé, fonio, etc (PME). Vive le fondé au petit déjeuner (PME). Renforcer la production de manioc et de banane plantain dans la zone Sud du Sénégal et en l'intégrer dans les menus à travers un tapage médiatique sur les vertus et le partage des recettes de cuisine (Diversité culinaire et meilleure santé). La farine de blé en deviendra un produit secondaire ou accessoire (un parmi plusieurs accompagnements) et le mil en autres des produits prioritaires, n'ayons pas peur de faire un voyage culinaire et de bien profiter de tous les céréales que le bon Dieu à mis à notre disposition. N'oublions pas que l'habitude est la seconde nature de l'homme, habituons nos estomacs à un bon fondé chaud à base de mil ou maïs le matin accompagner d'un bon bol de Ndambé ou Toori mangé avec de la pate de riz ou manioc ou le fameux ngalakh, etc. Tout début de changement est difficile. Surtout commençons par nos enfants et moi j'ai commencé, le pain du petit déjeuner c'est désormais Samedi et Dimanche.
P
En Juin, 2024 (12:04 PM)Participer à la Discussion