Le dispositif mis en place pour réduire de façon conséquente les délestages lors de la Coupe du monde sera maintenu. L’annonce a été faite par le directeur général de la Senelec, Seydina Kane, qui apporte d’autres éclairages.
Le directeur général de la Senelec, Seydina Kane, a apporté des éclairages sur la longue rupture d’alimentation en électricité observée la semaine dernière. « Il peut avoir des pannes dans un réseau de distribution d’électricité. Ce qui est arrivé. Nous avons eu plusieurs incidents en même temps aux Maristes, à Pikine, à Rufisque et dans la zone des Parcelles assainies », explique M. Kane. Toutefois, la pluie n’explique pas tous les délestages enregistrés dans certains quartiers. Les travaux de réalisation des infrastructures routières affectent les câbles souterrains et incidemment la fourniture d’électricité. « Il y a beaucoup de travaux routiers. Nous avons eu beaucoup d’agressions sur nos câbles. Et, sur ce point, nous avons saisi les autorités. Nous avons sensibilisé les entreprises », fait remarquer Seydina Kane.
Pour la Coupe du monde, des équipes d’alerte ont été constituées pour réduire le temps d’intervention. S’y ajoute qu’une quantité suffisante de combustible a été stockée dans les centrales. Le directeur a précisé que ce n’est pas une enveloppe de 21 milliards de francs Cfa qui a été débloquée, mais que c’est le coût global d’exploitation durant un mois qui est évalué à 21 milliards de francs Cfa. La direction générale projette de maintenir l’actuel niveau de fourniture d’électricité au-delà du Mondial. La direction travaille dans ce sens. Déjà, plusieurs groupes de grandes puissances sont remis en service et dans les prochains jours, il y a de fortes chances que la turbine à gaz numéro 2 soit fonctionnelle.
« Le dispositif sera maintenu au-delà du Mondial. Toutes les turbines à gaz sont remises en service sauf la turbine numéro 2 qui sera fonctionnelle en juillet. Nous sommes en équilibre précaire. Si tous les groupes sont dans le réseau, nous pouvons satisfaire la demande sans problème », rassure-t-il. Mais le taux appréciable de satisfaction de la demande cache des gaps à combler. Puisque la Senelec fournit l’électricité sans son quota de Manantali et sans la puissance effective de la centrale de Gti qui nous fournit 34 au lieu de 50 MW. Le directeur général de la Senelec, Seydina Kane, ajoute que la pointe qui était de 424 MW l’année dernière, tourne aujourd’hui autour de 404 MW.
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