NETTALI- Recrutement des enseignants au rabais, baisse du niveau des élèves, privatisation de l’école publique. Voilà des raisons qui ont amené le comité des Ong et syndicats pour la défense de l’éducation publique à émettre des doutes sur le budget réellement alloué à l’éducation au Sénégal. C’est pourquoi, en partenariat avec le Réseau africain de campagne pour l’éducation pour tous envisage-t-il (le comité) de mener une étude sur les données quantitatives et qualitatives relatives au taux de scolarisation, d’abandon et d’achèvement sur toute l’étendue du territoire national.
L’Etat du Sénégal a-t-il réellement investi 40 % de son budget à l’éducation ? Si tel est le cas, le comité des Ong s’interroge sur la manière dont cette somme est utilisée. Autant d’interrogations qui seront à l’origine d’une étude que le comité des Ong et les syndicats comptent diligenter en 2009. « Les résultats de cette étude qui seront disponibles en mars 2009 s’inscrivent dans une critique crédible pouvant aboutir à la mise en place d’un plan annuel de campagne et de plaidoyer », précise-t-on. Ainsi, pense-t-on, que « le Sénégal est l’un des nombreux pays qui sont engagés dans cette course pour l’éducation pour tous et qui aujourd’hui semble être à la traîne, loin de la ligne d’arrivée ». Une situation qui n’agrée pas le dit comité qui explique que cette étude permettra de répondre plus exactement aux questions tournant autour de la situation réelle et actuelle, des facteurs d’origine ou encore les raisons l’ayant favorisé, etc. Animé de la forte conviction que la réalisation des objectifs de l’Education de qualité pour tous (Eqpt) en 2015 passe par une maîtrise correcte des déterminants de cette situation, le Cosydep croit savoir qu’il urge de stabiliser ces mesures tout en accordant une attention particulière à l’appartenance de genre.
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