Le président de la République, Abdoulaye Wade, promet une baisse des prix des denrées de première nécessité d’ici à la fin de l’année. C’était à l’occasion de la réception des cahiers de doléances des différentes centrales syndicales célébrant la fête du 1er Mai.
Le panier de la ménagère devrait être mieux garni de provisions d’ici à la fin de l’année 2010. Du moins, c’est ce que laisse entrevoir la promesse faite, samedi dernier au Palais, par le président de la République Abdoulaye Wade à l’occasion de la célébration de la fête internationale du Travail. Le chef de l’Etat qui recevait les doléances des différentes centrales syndicales a pris l’engagement de procéder à la baisse les prix des denrées de première nécessité avant la fin de l’année en cours. «Les prix des denrées alimentaires vont diminuer d’ici à la fin de l’année. Nous y reviendrons prochainement pour donner plus de détails», a-t-il, notamment, déclaré sans autre précision.
L’annonce a été bien accueillie par les
secrétaires généraux de la vingtaine d’organisations syndicales qui ont
eu à se succéder au micro pour faire part des principales préoccupations
des travailleurs à Me Wade. Dans l’ensemble, les doléances se recoupent
: respect des accords signés entre les syndicats et le gouvernement,
baisse du montant des factures d’eau, d’électricité et de téléphone, de
la Tva, réintégration de travailleurs licenciés dans leurs entreprises
respectives ou encore amélioration des conditions de vie des
travailleurs.
Par ailleurs, Ibrahima Sarr, secrétaire général de la
Confédération démocratique des syndicats libres (Cdsl), et Mamadou
Diouf, secrétaire général de la Confédération des syndicats autonomes
(Csa), ont déploré la non-disponibilité de certains membres du
gouvernement lorsqu’ils sont sollicités. «Ils ne daignent même pas
répondre à nos demandes», a ainsi dénoncé M. Sarr.
Pour Me Abdoulaye
Wade, l’audience a eu valeur de «séance de travail». Il a demandé au
Premier ministre qui était à ses côtés d’étudier tous les problèmes
soumis au gouvernement par les travailleurs.
0 Commentaires
Participer à la Discussion