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CIRCULATION - Mobilité urbaine à Dakar : A la recherche de la qualité

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CIRCULATION - Mobilité urbaine à Dakar : A la recherche de la qualité

Une qualité des infrastructures routières nécessite la collaboration des populations, mais aussi l’implication de tous les acteurs afin de parvenir à un service routier de type nouveau. Depuis hier, différents acteurs réfléchissent sur l’avènement de la qualité dans la circulation.

Dakar est en chantier. Les usagers de la route trinquent, car la mobilité urbaine est perturbée. Et, le début de l’hivernage présage de moments infernaux pour piétons et automobilistes. Une donne que semble comprendre le Centre universitaire de recherches et d’études de la mobilité (Curem) de l’Université de Dakar. A travers l’organisation des journées techniques de réflexion sur la qualité des infrastructures, la sécurité routière et les externalités en termes d’environnement ouvertes, hier, à l’Ecole supérieur polytechnique (Esp) ex-Ensut, en collaboration avec le Conseil exécutif des transports urbains de Dakar (Cetud). La finalité des travaux étant d’aboutir à l’émergence d’un service routier de type nouveau. Pour Thierno Mademba Guèye, représentant du ministre des Infrastructures, des Transports et de l’Equipement, celui-ci doit être une route bien étudiée et réalisée dans les règles de l’art, dans les meilleures conditions de coût et de délai. Une route assainie et compatible avec les exigences de l’urbanisation et de la mobilité des personnes. Enfin, une route apte à résister, dans la durée, à toutes les contraintes d’exploitation. Car, la qualité dans les infrastructures routières, c’est d’arriver à une infrastructure dont toutes les étapes du processus d’exécution du projet ont fait l’objet d’une démarche qualité, depuis l’expression du besoin jusqu’à l’exploitation. Pour ce faire, la direction des Travaux publics pense les atteindre à travers quatre axes majeurs : identifier et hiérarchiser les attentes des bénéficiaires des prestations du ministère des Infrastructures, expliciter la commande publique et clarifier les rôles, responsabiliser et impliquer l’ensemble des acteurs et définir des indicateurs permettant d’apprécier les niveaux de service et de mesurer la satisfaction des bénéficiaires en vue d’améliorer la qualité des prestations. Toutefois, l’appui de tous les acteurs concernés, y compris les populations, est absolument nécessaire pour minorer les dysfonctionnements constatés dans la gestion des infrastructures routières aux conséquences non négligeables sur la qualité de service. La direction des Travaux publics désigne trois principales origines : celles qui sont culturelles et reposant sur une situation historique ou sur un état d’esprit propre au monde des travaux routiers sénégalais. Les origines organisationnelles qui sont issues du fonctionnement institutionnel actuel et des relations entre acteurs du monde des travaux routiers. Et, pour finir, les origines ponctuelles, qui constituent des problèmes bien identifiés, ciblés autour d’un aspect particulier de la problématique routière. C’est pourquoi, Mademba Guèye pense que ces journées arrivent à l’heure. Car, les externalités peuvent devenir «une contrainte pour les investisseurs, un handicap pour la formation de la croissance accélérée et un frein à l’amélioration de la qualité de la vie et de la cité» si elles ne sont pas résolues, comme ce fut le cas en 1998. En cette période, cite-t-il en exemple, les externalités des transports en commun, dans l’agglomération de Dakar, ont été étudiées et évaluées à 108 milliards de francs Cfa répartis comme suit : pollution : 63 milliards, encombrements et congestion : 41 milliards et, accidents : 4 milliards de francs Cfa. Mais, encore, précise M. Guèye, «l’impact de la pollution sur les cultures et forêts n’a pas été pris en compte dans ces calculs, la région de Dakar étant essentiellement urbaine». C’est dire que la qualité des Infrastructures a une influence sur les niveaux de congestion et des accidents de la circulation. Toutefois, il est mis à la disposition des usagers de la route par le ministère des Infrastructures, en plus du Programme d’amélioration de la mobilité urbaine (Pamu), un vaste programme de désencombrement participatif de Dakar. En fait, explique Mademba Guèye, celui-ci «restaure à la voie toute sa capacité normale et assure une meilleure fluidité du trafic». En plus d’un plan d’action, d’identification des points bas ou zones inondables où des professionnels «agiront à la tombée de chaque pluie pour désengorger la zone», assure-t-il.

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