Rendre l’école sénégalaise performante. Telle est l’ambition des Inspecteurs vie scolaire, qui réfléchissent sur les contrats de performance qui déterminent les critères d’évaluation de chaque établissement de notre pays, en rapport aux moyens mis à leur disposition.
Pendant deux jours, les Inspecteurs vie scolaire des onze Académies du Sénégal ont réfléchi sur les contrats annuels de performance des établissements.
De création récente, ces contrats de performance s’attaquent au ventre mou de notre système éducatif, à savoir l’absence d’évaluation dans l’Enseignement moyen secondaire. Car, en dehors des résultats obtenus lors des examens, rien ne permettait de savoir si le travail était bien ou mal fait dans ces établissements. Maintenant, avec ces contrats de performance, dit le coordonnateur du réseau Ibrahima Ndour, les Inspecteurs vie scolaire sont des critères sur la base desquels tous les établissements seront évalués.
« Nous allons voir, en fonction des moyens que l’établissement a réclamés, s’il a atteint les résultats escomptés », déclare Ibrahima Ndour. Grâce à ce mécanisme, les performances de chaque établissement pourront être mesurées, quantifiées.
La réussite d’un élève ne dépendant pas seulement des enseignements dispensés à l’école, ces contrats de performance intègrent un certain nombre de facteurs, d’éléments comme l’environnement scolaire.
Cet atelier de deux jours constitue aussi pour les Inspecteurs vie scolaire un moment d’échange d’informations sur le fonctionnement des établissements mais surtout de pratiques professionnelles.
Le métier étant nouveau, « nous avons besoin d’échanger des pratiques professionnelles sur nos écrits, nos réflexions et sur les perspectives », indique M. Ndour.
S’adossant sur une vision prospective pour le développement de l’établissement, les Ivs réfléchissent également sur les stratégies à mettre en œuvre pour une école de qualité. C’est ainsi qu’ils sont chargés, non seulement de veiller à la mise en place des Conseils de gestion des établissements, mais aussi de veiller à leur bon fonctionnement. Ils ont également, entre autres missions, la mise en projet des établissements. Le coordonnateur note qu’avec cette nouvelle approche, le chef d’établissement est aujourd’hui, plus un manageur qu’un administratif. « Il doit avoir une vision prospective pour le développement de l’établissement et partager la vision avec toute la communauté. Le projet d’établissement décrit les grandes lignes sur comment l’établissement doit être géré dans un futur proche. Par exemple dans trois, quatre ans.
Les Ivs qui se félicitent, par ailleurs de la nomination de Alexandre Mbaye Diop à la tête de la direction de l’Enseignement moyen, secondaire général, ont tenu à lui manifester leur soutien constant et permanent.
« Sur tous les dossiers qu’il aura à gérer, qu’il sache qu’il a les Ivs à ses côtés et nous travaillerons avec lui pour que le chef de l’Etat soit satisfait de lui et qu’il puisse atteindre tous les objectifs qui lui ont été fixés », a dit M. Ndour.
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