La mesure prise par le ministre de l’éducation, Kalidou Diallo à l’encontre de quelques responsables d’établissements scolaires et enseignants grévistes n’a rien à avoir avec une sanction comme ont tendance à le dire les responsables de l’union sacrée des syndicats décidée à croiser le fer avec gouvernement.
Du moins c’est le point de vue exprimé par le ministre de l’éducation chargé du préscolaire, de l’élémentaire et du moyen lui-même, au cours du point de presse qu’il a tenu hier mercredi dans ses nouveaux locaux situés en face du camp de l’Intendance militaire.
En effet, selon le ministre Kalidou Diallo « ces mesures sont purement d’ordre administratif et n’ont aucun caractère lié à des sanctions ». Et d’ajouter que sur la question, il n’a fait qu’appliquer les textes. Car, à l’en croire, les directeurs d’écoles qu’il a relevés ont fauté pour avoir failli à leurs responsabilités administratives de chefs d’établissements. Des personnes, dit-il, chargées donc de veiller à la fois à la sécurité des élèves et de l’établissement dans son entièreté.
Il estime même avoir été clément à l’égard des dits responsables d’établissements pour les avoir simplement mutés à Dakar, la ville de toutes les convoitises des fonctionnaires de l’Etat. Quand au cas de Ahmat Suzanne Kamara, il a soutenu lors de son point de presse que ce dernier qui a outre passé les droits que lui confère son statut a juste été suspendu mais pas radié comme le laissent entendre certains spécialistes dans l’art de la désinformation.
Citant au passage l’article 24 relatif au statut du corps des volontaires de l’éducation, il souligne que Monsieur Kamara qui n’a pas encore bouclé ses trois années d’exercice dans le corps n’avait aucunement le droit de se syndiquer encore moins de s’allier à une quelconque force syndicale. Tout en réitérant sa disponibilité à discuter avec l’ensemble des acteurs pour trouver une issue heureuse à tous les problèmes qui se posent aux acteurs de l’enseignement élémentaire, du préscolaire et du moyen, le ministre Kalidou Diallo a lancé un sévère avertissement à tous ceux qui se réfugieraient derrière le prétexte facile de l’existence d’un mot d’ordre de grève à l’école publique pour aller dispenser des cours dans le privé.
Il vient à cet effet de rendre publique une circulaire dans laquelle il met en garde tout enseignant qui serait pris en flagrant délit dans ce genre de situation. Il a ainsi voulu rappelé à l’ensemble des enseignants qui relèvent de son secteur qu’il n’est pas là pour créer « des problèmes à qui que se soit mais plutôt à chercher à résoudre les problèmes existants en appliquant la loi. Et rien que la loi »
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