Elle s’est emmurée dans un silence qui a fini par devenir suspect, tant les affaires foncières dans lesquelles elle est impliquée au premier chef sont devenues des scandales fonciers qui foisonnent. Elle, Me Aïssatou Guèye Diagne, le célèbre notaire dont les déboires avec les familles pour des conflits fonciers ont fini par la confondre avec le mot scandale. Aujourd’hui, on en sait un peu plus sur les raisons de ce silence bruissant de Me Diagne : elle a écopé d’une suspension de trois mois.
Elle s’est emmurée dans un silence qui a fini par devenir suspect, tant les affaires foncières dans lesquelles elle est impliquée au premier chef sont devenues des scandales fonciers qui foisonnent. Elle, Me Aïssatou Guèye Diagne, le célèbre notaire dont les déboires avec les familles pour des conflits fonciers ont fini par la confondre avec le mot scandale. Aujourd’hui, on en sait un peu plus sur les raisons de ce silence bruissant de Me Diagne : elle a écopé d’une suspension de trois mois. Laquelle suspension lui a été infligée par la Chambre des notaires pour faute professionnelle, il y a un mois.
Conséquence de cette mesure de suspension, son confrère Me Pape Sambaré Diop a été désigné pour assurer son intérim pendant les mois que va durer ladite suspension.
La suspension de trois mois, qui frappe le notaire Me Aïssatou Guèye Diagne, date d’il y a un mois. Selon Me Amadou Moustapha Ndiaye, le président de la Chambre des notaires, «la sanction ne concerne pas les affaires en cours. Elle concerne plutôt l’affaire qui est relative à la Justice et dans laquelle elle a été impliquée (affaire de la corruption dans la magistrature)». En effet, après l’éclatement de l’affaire de la corruption dans la Magistrature - le notaire a été citée pour avoir acheté la maison de Momar War Seck au nom de sa nièce mineure, elle a été suspendue pour faute professionnelle. C’est le journal Le Quotidien, dans une de ses livraisons qui avait révélé que le notaire avait acheté pour le compte de sa nièce, âgée à l’époque de 14 ans, la maison donnée en gage par Momar War Seck pour rembourser l’argent qu’il avait détourné à d’autres fins et que lui envoyait un de ses amis basé à l’étranger.
Une telle vente avait été dénoncée par les avocats de la partie civile, qui n’avaient pas hésité à taxer le notaire de «profiteuse», en achetant à bas prix ladite maison située aux Alma-dies.
Me Aïssatou Guèye Diagne, ajoutaient les avocats, n’aurait pas agi en tenant compte de «l’éthique et de la déontologie qui régissent cette noble profession qu’est le Notariat».
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