« Nous sommes dans un pays de tolérance religieuse. Nous constituons un pays qui compte 95 % de musulmans. Ils ont été dirigés pendant 20 ans par un président de la République chrétien (Léopold Sédar Senghor) chrétien. Nous ne nous percevons pas à travers la religion. Nous sommes tous des Sénégalais. C’est l’esprit de patriotisme qui règne ici. Nous constituons une nation », a déclaré Abdoulaye Wade. Le chef de l’Etat Sénégalais ne s’est pas limité en si bon chemin. Il a aussi évoqué la stabilité et la concorde qui règnent dans notre pays.
Selon lui, « quand on est à l’extérieur, on pense qu’il y a de sérieux problèmes ici mais, en réalité il n’en est rien. Cela se vérifie chaque fois qu’on est en face d’un événement. C’est l’union sacrée. Un élan citoyen se développe autour de l’événement ». Il a, ainsi estimé que cela doit se poursuivre au-delà de l’Oci. « Nous avons un autre défi à relever, c’est celui de la construction nationale », a lancé le président de la République avant d’appeler tout le monde à s’unir autour de l’essentiel pour triompher de tous les problèmes.
Le secrétaire général du Parti démocratique Sénégalais (Pds, au pouvoir) est revenu sur sa tentative de relance du dialogue politique avec son appel à l’opposition à la veille du sommet de l’Oci. En revanche, pour lui « ce n’est pas avant ou après l’Oci que je vais appeler au dialogue politique. J’ai dit avant que j’ai accepté de discuter avec l’opposition ». Abdoulaye Wade d’expliquer qu’il y a aujourd’hui quatre partis de l’opposition qui sont dans le gouvernement et qui ont aussi des députés à l’Assemblée nationale.
Au parlement aussi, a-t-il ajouté il y a, également, 14 partis de l’opposition. « Il y a une opposition qui a boycotté les élections alors que c’est un scrutin le plus fiable qu’on est connu. On peut consulter le fichier électoral à travers l’Internet. Quand on joue et on perd, il faut l’accepter », a indiqué le président Abdoulaye Wade.
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