Rien ne va entre l'entreprise chinoise SRBG et ses ouvriers. En effet, après avoir exécuté les travaux au niveau d'une usine à Diamniadio, les ouvriers réclament leurs paiements de salaire. Dans le même sillage, ils dénoncent le mutisme de l'inspection du travail sur cette affaire.
"Nous travaillons dans une entreprise chinoise qui s'appelle SRGB. Comme ouvriers, nous avons exécuté les travaux de l'usine qui est déjà prête. Maintenant, nous réclamons notre paiement et nos arriérés de salaire. Nous avons demandé à la société de nous payer, ils font la sourde oreille. Nous avons déposé une plainte à l'inspection du travail, ça fait deux mois, jusque là aucune réponse. C'est très difficile car nous sommes des responsables, des jeunes dignes et des soutiens de famille", a souligné Ansoumana Badji, leur porte-parole sur les ondes de la Rfm.
Toutefois, ces travailleurs ont déploré les difficiles conditions de travail de la dite société qu'ils qualifient "d'exploitation".
"Pourtant, c'est un chantier public et non privé. Mais tous les travailleurs qui sont ici sont recrutés comme manœuvres. Ce qui n'est pas normal car parmi nous il y a des spécialistes. Et pire, nous travaillons de 08 heures à 18 heures pour un salaire de base de 3500 ou 5000 francs. C'est anormal, il y a certains de nos camarades qui ont été licenciés parce qu'ils se sont blessés au cours des travaux et ne sont pas venus pour travailler. Comment quelqu'un qui a des blessures et qui ressent des douleurs peut venir travailler? C'est inhumain et injuste. C'est de l'exploitation excessive", fustige t-il.
Face à cette situation, les travailleurs invitent les autorités à prendre en considération leurs préoccupations et à régler vite cette affaire.
Auteur: Adama SY
Publié le: Mardi 15 Août 2023
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