L’éducation islamique représente « un moyen efficace pour former de bons citoyens » en mesure de « contribuer au développement de leur pays », a indiqué le président de l’Association des enseignants pour la récitation du Coran et des Sciences islamiques (AERSCI), El Hadji Ndiouga Dieng. Premier adjoint au maire de Mbour et chargé des affaires religieuses et des relations avec les pays arabes au bureau municipal de cette commune, M. Dieng s’exprimait dimanche à l’occasion de la fête de fin d’année de l’Ecole franco-arabe Chabib al Attiyi de l’Institut Frass Youssef Ousratoul de Mbour-sérère Kao. « Pour former de véritables citoyens, conscients de leur devoir dans le développement de la société dans laquelle ils vivent, l’éducation islamique semble être la voie la plus indiquée » a estimé El hadji Ndiouga Dieng. « Point de connaissance sans éducation.
Donc, il nous faut beaucoup investir dans l’éducation et la formation de nos enfants » a-t-il ajouté, non sans magnifier les efforts consentis par le chef de l’Etat, Abdoulaye Wade qui, selon lui, s’investit beaucoup dans l’éducation, avec notamment la modernisation des daaras (écoles coraniques). Continuant son propos, il a déclaré : »Depuis très longtemps, nous œuvrons dans l’éducation et la formation. Si, aujourd’hui, le président de la République s’investit personnellement dans ce secteur, nous ne pouvons pas ne pas nous en réjouir, parce que conscients que nous sommes qu’il le fait pour nous accompagner. Nous avons choisi comme métier d’enseigner le Coran et les Sciences islamiques. » Dans le souci de permettre à tous d’avoir accès à une éducation de qualité, l’AERSCI a implanté 73 écoles franco-arabes à travers le territoire national, dont sept dans le département de Mbour, et construit 217 mosquées, compte non tenu des autres en cours de réalisation.
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