Un Centre de mesure de la qualité de l’air basé sur un système de gestion complet de contrôle de l’air sera bientôt installé à Dakar pour collecter les données d’émission des polluants et élaborer un outil de planification des mesures de réduction de la pollution de l’air.
L’installation du laboratoire de collecte et de gestion des données est un des objectifs du projet de mise en place d’un système de gestion de la qualité de l’air à Dakar, présenté lors d’un séminaire de réflexion sur la situation actuelle, tenu lundi à Dakar. Le projet est financé par le Fonds nordique pour le développement et mis en place par le Centre exécutif des transports urbains de Dakar (Cetud) dans le cadre de son programme pour la mobilité urbaine, le Pamu. Il repose sur trois éléments de gestion : l’évaluation, le contrôle et la surveillance.
Cinq stations mineures de mesures des différentes particules de l’air seront installées dans le centre ville et deux à trois autres dans la zone urbaine et industrielle pour disposer des concentrations sur l’ensemble de la ville.
Pour l’Institut norvégien de recherche sur l’air (Nilu), chargé d’apporter l’appui technique et la formation des experts du laboratoire, les données météorologiques doivent être prises en compte par le système de gestion pour une meilleure évaluation de l’exposition des populations. Les informations recueillies serviront à mettre en place un outil de planification visant à amener les autorités à prendre les mesures les plus efficaces et les moins coûteuse en matière de réduction de la pollution. Le suivi et la pérennisation du laboratoire seront assurés par les experts locaux après 2009, date marquant la fin du projet.
La Direction de l’environnement et de l’établissement classé (Deec), où sera logé le projet, est chargée de prendre la relève pour la gestion du centre après la formation des experts locaux.
Les différentes sources de pollution de Dakar proviennent, selon le Nilu, des usines, des transports, des émissions naturelles et des industries. Les indicateurs, polluants de première priorité, sont le dioxyde de souffre (So2), le dioxyde de nitrogène (No2), les particules à diamètre aérodynamique inférieur à 10 microns et le plomb.
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