Au chapitre des contraintes majeures identifiées dans la marche du Fonds national de promotion de la jeunesse (Fnpj), il apparait - ainsi que l’a lui meme reconnu son administrateur - une faiblesse dans le suivi évaluation et le dispositif recouvrement, un retard important de la mise en place des services d’accompagnement du crédit, des faiblesses notoires au plan des capacités des mutuelles partenaires. Pour minimiser les risques, des programmes de relance sont aujourd’hui testés avec de tout petits crédits, des fonds de garanties, des fonds de pret participatif...
Cependant, tous ses efforts semblent inhibés par la polémique autour des fonds contentieux. Malick Tall Yade y est revenu largement lors de sa conférence de presse cet apres-midi au siege du Fnpj : "Ils sont répartis en trois catégories", dit-il. Il s’agit selon l’administrateur du Fnpj "des fonds non décaissés par les mutuelles ; des reliquats de financement et des remboursements de jeunes non reversés". Tous ces dysfponctionnements prefigurant de cas de detournement de deniers publics, le Fnpj a décidé de porter l’affaire devant la justice. A ce sujet, le procureur de la République a été saisi et les mutuelles contrevenantes repondront de leurs actes. Mais précise Malick Tall Yade, aucun jeune bénéficaire de financement n’a été traduit en justice. " Nous traitons avec les mutuelles et les mutuelles traitent avec les jeunes", ainsi définit-il par ailleurs le role et la responsabilité de chacun. Il dira que sur une dizaine de mutuelles récalcitrantes, quatre ont soldé leurs compte.
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