Un mauvais arrangement vaut mieux qu’un bon procès. C’est certainement ce qui a inspiré les autorités de la Société générale de banques au Sénégal. Qui durant toute la journée d’hier, ont bombardé de coups de fil le couple Niang et plus particulièrement, Hady Niang. C’est du moins ce que révèlent des sources proches du couple, sans pour autant révéler la teneure des négociations. Mais, racontent les mêmes sources, «les autorités de la Sgbs ont pris les devants pour entamer des négociations avec les futurs acquéreurs de leurs immeubles : celui abritant le siège à Dakar et deux autres agences : l’un à Bel-Air et l’autre à la Zone industrielle». Une intervention dictée, selon les mêmes sources, par la Société générale (maison mère à Paris). Cette dernière poursuivent les mêmes sources, s’interroge sur les «raisons pour lesquelles sa filiale établie au Sénégal s’est retrouvée dans cette situation. Jusqu’à perdre un procès. Qui, comble de malheur, aboutit à la vente de l’immeuble abritant son siège à Dakar». Les conseils du couple Niang s’affairent à verser les 600 millions de francs Cfa entre les mains du greffe pour pouvoir retirer le jugement. Un document qui leur permettra de procéder à la transcription de l’immeuble au niveau du conservateur foncier de Dakar. Acte qu’ils (les avocats) doivent faire pour ne pas tomber dans ce qu’on appelle «la folle enchère». C’est-à-dire «le non payement d’un bien acheté auprès du tribunal des criées jusqu’à l’expiration du délai». Seulement, les négociations entamées par les autorités de la Sgbs et Hady Niang ne changent en rien le combat judiciaire, si l’on se fie à des sources proches des conseils de la Sgbs. «Nous ne sommes pas au courant d’une quelconque négociation entre les autorités de la Sgbs et le couple Niang. Mais nous allons continuer la bataille judiciaire. D’ailleurs, nous allons introduire un recours pour l’annulation de la vente».
Retenons que c’est le 10 juin passé que le tribunal des criées a ordonné la vente des trois immeubles de la Sgbs pour vider le contentieux judiciaire entre les deux parties. Notons que l’institution bancaire est condamnée à payer un milliard de francs Cfa au couple Niang.
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