Autorités administratives, politiques, coutumières, religieuses et les populations du département de Podor ont fait montre hier d’une mobilisation sans relâche pour accueillir, dans une ambiance carnavalesque, riche en sons et couleurs, le chef de l’État venu inaugurer le pont de Médina-Ndiatbé, une localité de l’arrondissement de Cas-Cas, située à une cinquantaine de kilomètres de la commune de Ndioum.
Dès qu’il a commencé à survoler en fin de matinée, à bord d’un hélicoptère, la communauté rurale de Médina-Ndiatbé, les populations ont poussé des cris de joie pour manifester bruyamment leur ardent désir de communier dans la joie et l’allégresse avec celui qu’elles appellent affectueusement « Le Père de l’Alternance du 19 mars 2000 ». Les vaillantes populations de Podor, mobilisées par l’ensemble des responsables libéraux, ont tenu à acclamer et ovationner le président Abdoulaye Wade pour lui témoigner leur reconnaissance et leur gratitude. Elles se sont surpassées pour lui rendre un vibrant hommage pour les efforts constants et louables qu’il a déployés en vue de leur construire ce pont. Cet ouvrage, qui est d’une longueur de 320 m et d’une largeur de 9 m (dont 7 m de chaussée et 2m de trottoirs) a été réalisé dans un délai de 14 mois par le gouvernement de l’alternance, pour un coût global de 5 milliards 600 millions Cfa. Les travaux ont été exécutés correctement par l’entreprise chinoise Henan Chine et contrôlés par Sgi. La pose de la première pierre a été effectuée par le Premier Ministre Macky Sall, le 12 février 2005.
Le chef de village, le président de la communauté rurale de Médina-Ndiatbé et le président du Conseil régional, Aliou Niang, se sont réjouis tour à tour de ce joyau qui permet de désenclaver l’île à Morphil. Ils se sont appesantis sur les qualités du président Abdoulaye Wade qui ne ménage aucun effort pour faire du Sénégal un pays émergent. Pour eux, cette grande mobilisation pour accueillir le chef de l’État prouve que le Fouta a déjà porté son choix sur le président Abdoulaye Wade pour le réélire à l’issue du prochain scrutin.
Une vieille doléance
En quelques mots, le chef de l’État a rappelé les relations excellentes qu’il a toujours entretenues avec Médina-Ndiatbé, une localité qu’il connaît très bien après l’avoir à plusieurs reprises fréquentée. Dans les années 1974, 1976, a-t-il souligné, « je venais régulièrement rendre une visite de courtoisie aux populations et aux chefs religieux de cette localité qui priaient toujours pour moi ».
La construction de ce pont, a-t-il ajouté, a été une vieille doléance des populations de cette localité qui rêvaient de voir l’île à Morphil désenclavée : « j’ai toujours été sensible aux préoccupations de ces populations, c’est pourquoi dès que je suis arrivé au pouvoir, je n’ai pas hésité à faire en sorte que le désenclavement de l’île à Morphil fasse partie de mes priorités », a-t-il précisé avant de leur promettre une autre visite (si l’occasion se présente).
Le président Abdoulaye Wade a laissé entendre qu’il donnera des instructions au gouvernement pour que Médina-Ndiatbé dispose d’une case des tout-petits, d’un centre espace-jeunes, d’un centre d’enseignement et de formation professionnelle. Il a longuement insisté sur la nécessité de réhabiliter la route nationale jusqu’à Ourossogui, de réfectionner la bretelle de trois kilomètres qui permet de rallier Médina-Ndiatbé à partir de la route nationale, de goudronner enfin la route qui mène à Cas-Cas.
Le chef de l’Etat s’est aussi rendu à Waoundé pour procéder à l’ianuguration du POnt, construit par le gouvernement de l’alternance, en réponse à une doléance vieille de 50 ans. A l’occasion, les populations de cette partie de la région de Matam, ont promis d’accompagner au-delà de 2007, pour lui permettre d’achever ses chantiers et de faire du Sénégal, un pays émergent.
MBAGNICK K.DIAGNE & AMADOU DIAGNE NIANG
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