Le collectif Aar Sunu Election ("Préservons notre élection") a appelé à une journée "villes mortes" et à une grève générale, alors que se poursuivent les concertations lancées la veille par le président Macky Sall pour sortir d'une des plus graves crises traversées par le pays depuis des décennies.
Le mot d'ordre a paru largement ignoré dans le quartier central du Plateau et autour du marché populaire de Colobane, à Dakar: circulation normale des transports en commun dans un trafic aussi dense qu'à l'accoutumée, foule habituelle autour des échoppes ouvertes...
Les cours ont été supprimés aux lycées John-Fitzgerald-Kennedy et Blaise-Diagne.
Mais Saer Dieng, commerçant de 37 ans, a ouvert son commerce de vêtements. "On vit au jour le jour, on ne peut pas se permettre de rester une journée sans travailler, sinon nos familles ne mangent pas". Badara Dione, conducteur de moto-taxi de 40 ans, n'était même "pas au courant du mot d'ordre". S'il déplore le report de la présidentielle, "une grève générale ne nous arrange pas".
Aar Sunu Election "exige" du président qu'il fixe l'élection avant le 2 avril, fin officielle de son mandat. Aar Sunu fait partie d'un large front politique et citoyen qui s'est formé depuis que M. Sall a déclenché une onde de choc, le 3 février, en décrétant un report de dernière minute.
Ce front soupçonne le président de jouer la montre, soit pour avantager son camp parce que les choses se présenteraient mal pour lui à la présidentielle, soit pour s'accrocher au pouvoir au-delà du 2 avril.
Le mot d'ordre a paru largement ignoré dans le quartier central du Plateau et autour du marché populaire de Colobane, à Dakar: circulation normale des transports en commun dans un trafic aussi dense qu'à l'accoutumée, foule habituelle autour des échoppes ouvertes...
Les cours ont été supprimés aux lycées John-Fitzgerald-Kennedy et Blaise-Diagne.
Mais Saer Dieng, commerçant de 37 ans, a ouvert son commerce de vêtements. "On vit au jour le jour, on ne peut pas se permettre de rester une journée sans travailler, sinon nos familles ne mangent pas". Badara Dione, conducteur de moto-taxi de 40 ans, n'était même "pas au courant du mot d'ordre". S'il déplore le report de la présidentielle, "une grève générale ne nous arrange pas".
Aar Sunu Election "exige" du président qu'il fixe l'élection avant le 2 avril, fin officielle de son mandat. Aar Sunu fait partie d'un large front politique et citoyen qui s'est formé depuis que M. Sall a déclenché une onde de choc, le 3 février, en décrétant un report de dernière minute.
Ce front soupçonne le président de jouer la montre, soit pour avantager son camp parce que les choses se présenteraient mal pour lui à la présidentielle, soit pour s'accrocher au pouvoir au-delà du 2 avril.
20 Commentaires
Mot D'ordre
En Février, 2024 (16:47 PM)-
Une ville affamée, Macky a affamé les sénégalais, les gorgolous vivent du jour au jour...un mot d'ordre alimentaire serait difficile à gérer...
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En Février, 2024 (16:55 PM)Pour moi, ce qui doivent etre pénaliser doivent etre les transports, les services, l'éducation et la santé !
Mais les commerçant on peut les comprendre.
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Mais qui a le temps de suivre les mots d'ordre de politiciens chômeurs qui ne sont qu'une minorité dans ce pays et qui ne nous donnent pas la dépense quotidienne ? Vous pensez que les honnêtes citoyens qui travaillent à la sueur de leur front attendent quoique ce soit de cette calamité de classe politique ? Quand même respectez nous que la politique politicienne n'intéresse point .
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En Février, 2024 (18:16 PM)On en peut plus !
On en veut plus !
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Je voulais dire:
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En Février, 2024 (18:38 PM)On n'en peut plus!
On n'en veut plus!
Nafi
En Février, 2024 (16:52 PM)Nous les commercantes, avons pas ce privillege, on doit travailler au jour le jour pour vivre
les politiciens sont minoritaires dans ce pays
Moom
En Février, 2024 (16:53 PM)Petit Cola
En Février, 2024 (16:59 PM)Vérité
En Février, 2024 (17:02 PM)Ils croient que le pays est sous tension, et que nous sommes dans une situation super tendue, alors que les sénégalais vaguent à leurs occupations et s'occupent de leurs affaires quotidienne.
Ils ont tout fait pour créer un sénégal virtuel avec l'aide d'une certaine présse et quelques réseaux sociaux en fesant croire aus gens que le pays est en danger. Et c'est pas vrai.
Macky partira bientôt, une campagne éléctorale se fera dans la sérénité, les élécteurs iront voter tranquilement, un candidat sera élu et prendra le relais et tout dans le calme et le fair play.
Tous ses énérgumènes qui sursautent da gauche à droite seront deçus parcequ'ils n'ont pas de métier autre que la politique.
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Très bien dit.
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{comment_ads}Hé!
En Février, 2024 (18:23 PM)L'observateur
En Février, 2024 (17:40 PM)Cette situation inédite que traverse le Sénégal aura un impact significatif sur la vie du citoyen lambda qui navigue dans un environnement économique critique.
Celui qui aura en charge de présider aux destinées du Sénégal va hériter d'une situation très délicate.
Les populations absorbées par les bruits environnants n'imaginent en rien tous ces bruits lointains qui s'approchent tapis dans l'ombre.
Les vrais défis arrivent à grands pas. La fenéantise et la roublardise habituelles n'auront plus droit de citer, au risque de disparaitre dans le chaos.
Diop Sadibou
En Février, 2024 (17:48 PM)Diop Sadibou
En Février, 2024 (17:48 PM)Daw Dépense
En Février, 2024 (18:19 PM)Merci quant même d'enjoliver tout le pays même si l'emploi des jeunes fit obstacle.
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