‘’Il y a encore des choses non élucidées et qui pourraient intéresser les autorités. Que les autorités suivent cette affaire de près. Je suis persuadé qu’on verra autre chose que le meurtre de ma fille’’, a dit Niokhor Diouf, le regard hagard.
Ndèye Selbé Diouf (11 ans) venue en vacances à Guédiawaye (banlieue de Dakar), a été violée, mutilée puis égorgée, avant d’être enterrée par Abdou Lahat Wade. Ce dernier a été, à son tour, lynché par une foule en colère, avant d’être conduit à la police où il a succombé plus tard de ses blessures.
‘’J’invité la police à faire une enquête en profondeur à l’intérieur même de la maison où vivent les parents de Abdou Lahat Wade, auteur du meurtre’’, a dit Niokhor Diouf, mardi, lors d’une visite à Ndiongolor (18 km de Fatick) du ministre de la Famille, de la Solidarité et de la Microfinance, Awa Ndiaye, à Ndiongolor auprès de la famille de la défunte.
‘’Ses parents ont trop tôt brandi des certificats de démence et moi je sais qu’il y a quelque chose de plus louche dans cette affaire’’, a affirmé le père de Ndèye Selbé Diouf, réclamant au passage que ceux-ci ‘’soient entendus’’ par la police.
Ancien chef de sécurité au centre de santé ‘’Roi Baudouin’’ de Guédiawaye où il a officié pendant plus de 6 années, Niokhor Diouf, 42 ans soutient qu’il connaissait bien le meurtrier avec qui il a partagé la même ruelle à Guédiawaye.
‘’Il faut que les autorités suivent cette affaire jusqu’au bout, parce que celui qui a tué ma fille n’est pas fou. Je le connais bien et on se saluait. Lorsque je l’ai vu à la police et qu’on m’a dit que c’est lui qui a tué ma fille, je n’en revenais pas’’, a-t-il fait savoir.
‘’Pourquoi Abdou Lahat Wade interdisait aux voisins de creuser aux abords de sa maison et que lui après sa sale besogne, il enterre sa victime devant chez lui ?’’, s’est-il interrogé.
‘’Je vous assure que je n’ai jamais eu autant de mal dans ma vie, lorsque j’ai su ce qui était arrivé à ma fille. C’est la dernière qui me restait’’, a dit M. Diouf qui a déjà perdu 6 enfants.
‘Je n’ai jamais eu autant mal. Je m’en remets à Dieu et prie pour mon enfant’’, a toutefois assuré M. Diouf qui a salué le geste de gouvernement.
1 Commentaires
Li Niaw Nah Torop
En Septembre, 2011 (14:14 PM)Participer à la Discussion