Même s’il n’a pas encore procédé à l’enlèvement des biens saisis sur la Société générale de banques au Sénégal (Sgbs), Ady Niang vient de fixer la date de la vente aux enchères publiques au 11 juillet prochain. Du côté de la Sgbs, on attend ue verdict de la Cour d’appel pour, au cas où il serait favorable, saisir onze titres fonciers de la Cité Maristes appartenant aux époux Niang. Le feuilleton continue...
Dernièrement, le journal « Le Quotidien » révélait que « la Société générale de Banques au Sénégal (Sgbs) devrait penser à trouver une solution à ses clients dont les comptes sont domiciliés aux agences sises à l’avenue Léopold Sédar Senghor, à la rue Carnot et à l’avenue Lamine Guèye. Les locaux desdites agences, objets de saisie à la requête des époux Niang, seront destinés à la vente pour bientôt ». Même s’il n’a pas procédé à « l’enlèvement » des immeubles, Ady Niang vient de notifier à la Sgbs qu’il procédera à la vente aux enchères publiques de ses locaux, visés par la procédure, le 11 juillet prochain. De report en report, la date de la vente risque cette fois-ci d’être inchangée et dans les prochains jours, les conseillers d’Ady Niang requérront la force publique pour expulser la Sgbs. Proche du dossier, une source confie : « Cette fois-ci, rien ne nous fera reculer. Cela a longtemps duré et nous verrons si nous sommes dans un pays de loi ». À deux reprises, les responsables de la Sgbs ont donné ordre à leurs employés de fermer les locaux face aux assauts d’Ady Niang. « Nous ne tolérerons plus ces comportements. La Sgbs sera expulsée de force et nous procéderons à la vente publique le 11 juillet », confie notre interlocuteur.
Du côté de la Sgbs, on attend aussi de pied ferme Ady Niang au tournant. Dans les prochains jours, la Cour d’appel va statuer sur le rapport de l’expert judiciaire qui a confirmé que le couple Niang devait aussi des créances à la banque. Si ce rapport est homologué, la Sgbs qui a déjà servi un commandement d’expropriation valant saisie, va mettre la main sur les maisons de la Cité Maristes appartenant aux époux Niang. Le hic est que ces maisons que Seynabou Tall avait mises sous hypothèque contre la créance qu’elle devait à la banque et qu’elle a tenté de nier, ont été vendues à des tiers sans que ces derniers ne reçoivent leur titre de propriété. C’est dire que les personnes habitant ces maisons sont entre le marteau et l’enclume, et risquent de payer les pots cassés de cette bataille judiciaire vieille d’une vingtaine d’années.
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