Le professeur Abdou Salam Fall, coordonnateur du Laboratoire de recherche sur les transformations économiques et sociales (LARTES), a relevé vendredi le peu de solidarité dont font preuve les Sénégalais à l’égard des personnes les plus pauvres.
"Les Sénégalais sont peu solidaires des plus pauvres. Cette solidarité à la traine pour les pauvres s’expliquerait par le fait que les solidarités horizontales pour atténuer la pauvreté ne suffisent pas tandis que la solidarité institutionnelle reste dérisoire", a-t-il expliqué en présentant les résultats d’une étude sur ce sujet.
"Les Sénégalais sont-ils solidaires de la pauvreté ? Analyse longitudinale sur près d’un siècle", est l’intitulé de cette étude dont les résultats ont été exposés lors d’une séance de l’Académie nationale des sciences et techniques du Sénégal (ANSTS).
"Plus on est pauvre, moins on est aidé", fait observer le sociologue selon qui au Sénégal, "l’aide institutionnelle est dérisoire", alors que "l’aide horizontale est sans commune mesure avec l’aide verticale".
"L’aide est consentie par les ascendants et le conjoint principalement. Ce sont donc les relations de protection par ascendant qui prévalent même si l’on considère l’influence des personnes détentrices de ressources matérielles ou immatérielles sur les individus, quel que soit leur statut socio-économique", a-t-il expliqué.
Selon lui, "généralement, si on considère les itinéraires, on observe que 71,5% des individus à revenu faible bénéficient régulièrement d’une aide quels que soient la génération et le statut de l’individu".
"Sur les 80 dernières années, les soutiens ont été consentis principalement par les conjoints (23,4%) et les ascendants (20,90%). Les descendants prennent le relais pour 9,5% pour les passer aux autres parents (tantes, oncles) à hauteur de 7,3%", a-t-il souligné.
"Les frères et sœurs interviennent pour 5% alors que les amis aident pour 2,7%. Les patrons participent pour 1,10%. Les ONG, les associations et organisations apportent leur concours avec la même amplitude à 0,2%. D’autres soutiens sont estimés à 1,3%", a ajouté le professeur Abdou Salam Fall.
Societe
23 Commentaires
Anonyme
En Janvier, 2019 (10:59 AM)la sous disant "solidarité africaine" n'est qu'un mythe !!!!
Y a pas plus égoïste et raciste que les kainf !!!
Le Mutant
En Janvier, 2019 (11:53 AM)Anonyme
En Janvier, 2019 (12:01 PM)Les enfants sont devenus peu reconnaissants envers leurs parents.
Anonyme
En Janvier, 2019 (12:09 PM)Anonyme
En Janvier, 2019 (12:09 PM)Anonyme
En Janvier, 2019 (12:09 PM)Anonyme
En Janvier, 2019 (12:26 PM)Germany
En Janvier, 2019 (12:30 PM)Germany
En Janvier, 2019 (12:30 PM)Germany
En Janvier, 2019 (12:30 PM)Anonyme
En Janvier, 2019 (13:17 PM)Anonyme
En Janvier, 2019 (14:34 PM)Il faudrait créer des emplois afin de résorber le taux des sans emplois.
La générosité n'est pas une solution sans fin.
Non.cher Professeur
En Janvier, 2019 (16:08 PM)Non.cher Professeur
En Janvier, 2019 (16:08 PM)Non.cher Professeur
En Janvier, 2019 (16:08 PM)Non.cher Professeur
En Janvier, 2019 (16:08 PM)Anonyme
En Janvier, 2019 (16:10 PM)Anonyme
En Janvier, 2019 (16:29 PM)Beaucoup de sénégalais aiment aider pour se donner une sensation de piété ou de dominateur, mais détestent rétribuer à sa juste valeur l'ouvrier ou le petit vendeur du coin qui se démerde pour ne pas avoir à tendre la main. C'est ça la fausse solidarité qui fait tant de dégâts et de misères dans ce pays.
Anonyme
En Janvier, 2019 (19:44 PM)Enlever les baraques de niayes tiocker
Anonyme
En Janvier, 2019 (21:17 PM)Anonyme
En Janvier, 2019 (00:56 AM)Anonyme
En Janvier, 2019 (00:56 AM)Yaay
En Janvier, 2019 (09:58 AM)Je ne sais pas ce que nous pouvons faire individuellement. J avais arrêté depuis longtemps de donner des pièces en ayant toujours dans mon cabas des sachets de biscuits espérant naïvement que les enfants en profitent. J ai été choquée de retrouver les gamins avec une mendiante bien en chair qui rachetait à moitié prix les biscuits. Le problème ce ne sont pas les gamins mais les gens qui les mettent dans la rue. Nos autorités doivent agir.
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