La gestion des infrastructures et des équipements sanitaires est au menu du 4eme atelier de la politique nationale de maintenance des équipements au niveau des structures sanitaires du Sénégal auquel prennent part plusieurs chefs de districts sanitaires, des agents du ministère de la Santé et de la Prévention ainsi que des partenaires de la santé.
Mener une bonne exécution de la politique de mise en place et de maintenance des infrastructures sanitaires. C’est le principal objectif du 4eme atelier sur la politique nationale de maintenance des infrastructures et équipements des structures sanitaires du Sénégal qui se tient depuis hier à Dakar.
Financé par la Banque africaine de développement, cet atelier permettra aux participants, selon Mme Renée Ferdinande James, architecte hospitalier, par ailleurs, directrice des constructions sanitaires au ministère de l’Urbanisme, de l’Habitat et de la Construction, de mettre en place une politique de maintenance pour préserver le patrimoine architectural hospitalier et les équipements médicaux dans toutes les structures sanitaires du Sénégal.
« La maintenance est une donnée qui nous permet d’économiser tous les investissements qui se font dans les différents services du secteur de la santé », affirme Mme James. Pour cette raison, elle invite à la sensibilisation des usagers des équipements dans les hôpitaux pour qu’ils puissent en faire leur propre patrimoine parce que, tous les équipements qui sont dans nos structures sanitaires constituent un bien commun. A cet effet, ils doivent être préservés.
Mme Rokhoya Traoré, de la Banque africaine de développement (Bad) a rappelé les investissements que la Bad a fait en équipant plusieurs structures sanitaires du Sénégal notamment dans ce qu’elle appelle Santé I et II, dont le premier est d’un montant de 10 milliards et le second 12 milliards de francs Cfa. Pour surveiller tous ces investissements, la Bad, selon Rokhoya Traoré, a recruté un consultant dont la mission est de finaliser la politique de maintenance et de mettre en place des lois et textes qui permettront de maintenir des infrastructures et des équipements des structures sanitaires du Sénégal en bon état.
Pour Moussa Mbaye, secrétaire général du ministère de la Santé et de la Prévention au Sénégal la croissance du parc d’équipements biomédicaux et le développement de la technologie, ont marqué le système de santé ces dernières décennies. C’est ainsi que les nouvelles acquisitions et réhabilitations d’infrastructures et d’équipements ont représenté plus de 75% de l’enveloppe budgétaire allouée aux dépenses de la santé entre 1998 et 2006. S’il en a été ainsi déclare, Moussa Mbaye, c’est parce que la réalisation d’infrastructures sanitaires et leur dotation en équipement de plus en plus moderne participent de la stratégie d’amélioration de la qualité des soins.
Moussa Mbaye s’est aussi félicité des investissements fait par l’Etat du Sénégal dans le domaine des infrastructures et des équipements au niveau des structures de la pyramide sanitaire du Sénégal en annonçant qu’en 2006, ces investissements ont atteint près de dix milliards de francs Cfa, sous forme de subventions de l’Etat aux établissements publics de santé.
Malgré ces efforts, quelques difficultés ont été notées par Mme Awa Ndiaye Diouf, directrice des équipements médicaux au ministère de la Santé et de la Prévention. Parmi ces difficultés, elle cite la mise en œuvre de la politique de maintenance, le manque de personnel à tous les niveaux, les faibles moyens alloués à la maintenance, les pesanteurs pour que la maintenance arrive à mener correctement les objectifs qui lui sont assignés etc.
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