Mgr Jacques Sarr (Evêque de Thiès) : « Je suis contre la création du poste de vice-président »

Le responsable du diocèse de Thiès n’est pas favorable à la création du poste de vice-président et il l’a dit lors de sa visite pastorale à la paroisse de notre Dame Des Victoires de Diourbel, le week-end dernier. Mgr Jacques Sarr a tenu à préciser qu’il ne parle pas au nom de l’église du Sénégal, mais exprime un point de vue tout à fait personnel.

DIOURBEL - ‘Je suis contre la création d’un poste de vice-président par le président Abdoulaye Wade’. Ces propos sont de Monseigneur Jacques Sarr, évêque de Thiès. Le responsable de l’église dans la région de Thiès et Diourbel a toutefois tenu à préciser pour qu’il n’y ait pas d’équivoque : ‘Je ne peux pas parler au nom de l’église du Sénégal parce qu’on n’en a pas parlé entre nous, mais personnellement, je ne souhaite pas qu’on mette en place le poste de vice-président.’

Monseigneur Jacques Sarr a tenu ces propos lors de sa visite pastorale à la paroisse de notre Dame Des Victoires de Diourbel, le week-end dernier. Le responsable du diocèse de Thiès était dans la capitale du Baol pour administrer le sacrement de la confirmation à plusieurs jeunes chrétiens qui se sont préparés pendant des années à recevoir ce couronnement.

Profitant de cette communion avec les familles catholiques de la région de Diourbel, l’évêque de Thiès est largement revenu sur l’actualité nationale dominée surtout par la création du poste de vice-président devant suppléer le président de la République dans sa tâche, mais surtout la situation du monde rural avec l’hivernage qui est en train de s’installer petit à petit. Face à la presse, Mgr Jacques Sarr a prié pour des pluies abondantes et bénies. Il a aussi souhaité que les paysans et les pasteurs du pays puissent trouver le soutien dont ils auront besoin pour pouvoir bénéficier d’un hivernage convenable correct et très rentable. ‘Je pense aux bonnes semences distribuées à temps. Je pense aussi aux engrais, aux matériels agricoles pour enfin donner aux paysans des perspectives attractives’, précise-t-il.