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Mobilité urbaine réglementée : Le Sénégal est-il prêt à s'inspirer de l'exemple de la Côte d'Ivoire ?

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Mobilité urbaine réglementée : Le Sénégal est-il prêt à s'inspirer de l'exemple de la Côte d'Ivoire ?
À une époque où la mobilité et la commodité règnent en maître, l'évolution des transports grâce aux services de taxis en ligne a été tout simplement révolutionnaire. Cependant, le succès et l'efficacité de ces services sont étroitement liés au cadre législatif dans lequel ils opèrent. Alors que les pays voisins et les grandes villes prospèrent, que des villes comme Abidjan récoltent les fruits d'investissements stratégiques et de réglementations progressives, il est grand temps d'examiner le rôle crucial de la législation dans la promotion d'un écosystème de taxis électroniques confiant et efficace dans notre propre région. L'augmentation indéniable des services de VTC tels que Yango, Yassir et Heetch à Dakar est significative, mais l'absence d'un cadre juridique nuit au bon fonctionnement de cette nouvelle forme de mobilité urbaine.

En Côte d'Ivoire, l'impact d'une réglementation claire dans le secteur des VTC est indéniable. Ces lois ont créé un environnement propice aux investissements, favorisant le développement rapide du secteur des VTC et améliorant de manière significative l'expérience de la mobilité pour des milliers d'utilisateurs quotidiens.

Un article de Jeune Afrique a minutieusement décortiqué le cadre juridique ivoirien relatif au secteur des VTC, devançant son homologue sénégalais : "Après une période de flou juridique, le gouvernement ivoirien a publié le 15 décembre 2021 un décret pour mettre de l'ordre dans le secteur, en distinguant les propriétaires de flottes dont certains possèdent jusqu'à 1 000 véhicules, les gestionnaires, les chauffeurs, et enfin les sociétés de VTC qui assurent l'interface des trajets via leurs applications respectives. Contrôles techniques, licences, assurances, protection des données..."

Les progrès réalisés en Côte d'Ivoire posent une question cruciale : N'est-il pas temps pour le Sénégal de bénéficier d'un modèle similaire et d'établir une réglementation claire pour le secteur des VTC ?

La pièce manquante du puzzle pour favoriser la sécurité, garantir l'efficacité et exploiter un environnement progressif pour les propriétaires de flotte, les gestionnaires et les chauffeurs, le secteur des VTC du Sénégal pourrait se trouver dans un cadre réglementé.


4 Commentaires

  1. Auteur

    Il Est Temps

    En Janvier, 2024 (10:44 AM)
    Il esyt grand temps de réglementer le secteur qui roule dans un flou artistique. L'Etat accorde un agrement aux plateformes comme Yango et les chauffeurs n'ont pas le droit d'en user. A la fin tout cela ne fait que l'affaire des policiers qui les arretent pour transport irrégulier et qui se sucrent grave. L'Etat devrait creer une sorte de licence que les chauffeurs ou les propriétaires de flotte paient pour que l'argent aille au trésor. On dira et les taxis? Les taxis ont la posssibilité de faire du VTC avec leurs licences, donc ca ne pose aucun probleme.
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  2. Auteur

    En Janvier, 2024 (10:52 AM)
    Le problème du transport au Sénégal a pour nom syndicat des transporteurs "ci-lay dane Sama dolé" , ils ont des véhicules qui datent de la première guerre mondiale et refusent catégoriquement le changement et la modernité.  Et le pire tout le monde les laissent dicter leur volonté, gouvernement, communes et usagers. 
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    Auteur

    En Janvier, 2024 (11:07 AM)
    En Côte d'Ivoire, un chauffeur n'ose même téléphoner sur l'autoroute ou les autres routes. Il recevra directement un SMS le verbalisant de son infraction doit aller payer sa contravention sinon, il est arrêté par la police compétente en la matière. Aussi, pour les excès de vitesse et les ceintures de sécurité non attachées. Les radars installés sur les routes enregistent tout.  Il faut aussi que les conducteurs coopèrent que le ''masla'' disparaisse. Donc, appliquez la loi dans toute sa rigueur.
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    Auteur

    En Janvier, 2024 (14:02 PM)
    Le problème du senegal est que lorsqu on importe un véhicule venant d un pays européen on doit payer une taxe d  importation représentant un tiers de la valeur argus du véhicule ; alors que le premier acheteur du véhicule a déjà réglé une taxe sur la valeur ajoutée TVA correspondant à  20 °• de la valeur du véhicule. En plus il faudrait moderniser le réseau routier et avoir un contrôle technique digne de ce nom
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