Une différence des chiffres, qui atteste d’une confusion entre le chef de l’État et ses subalternes. Probablement que le prompt ministre de la Communication, qui pense pouvoir faire avaler toutes les couleuvres aux Sénégalais, va leur faire face, pour donner le vrai chiffe. Le cas échéant, il est évident qu’il va enfoncer son collègue de la Culture au profit de Wade. Car le président a surfacturé sa statue de bronze.
Il l’a fait réaliser, en partie, pour s’enrichir doublement : dans le troc des terres, d’une valeur réelle de 100 milliards, qu’il a cédées à son homme Mbackyou Faye pour 12 milliards, et dans la réalisation de l’oeuvre confiée à des Nord’Coréens. Avec la statue, il a subtilisé cinq milliards. Dans l’octroi des terres de l’aéroport, il a dû recevoir une ristourne de plus de 50 milliards, pour qui sait qu’entre la valeur des terres et celle du monument, il y a un gab de plus de quatre-vingt milliards. La surfacturation et la réclame de ristournes, sans traces, sont les méthodes de Wade père et fils pour s’enrichir illicitement.
Mais, avec l’aveu de son ministre de la Culture, le président Wade à au moins une obligation : il lui incombe en tant que chef de l’État de dire aux Sénégalais ce qu’est devenu le différentiel de 5 milliards, avoué par son ministre. La confirmation de celui-ci par l’architecte Pierre Goudiaby condamne Wade à ne pas servir à ses compatriotes des propos, du genre « je m’étais trompé ». Il doit leur dit toute la vérité et rien que la vérité. Il est vrai quand même que dans ce domaine, Wade n’excelle pas.
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